Commerce international. Que vous évoquent ces deux mots ? Des cargaisons de céréales ?  D’énormes navires pétroliers ? Beaucoup d’argent passé de main en main ? Pas seulement. Saviez-vous que le commerce international prend part à la conservation de l’environnement, à un degré qui pourrait vous étonner ?

Un rapport du Bureau du représentant au Commerce des États-Unis* (USTR) publié en mai explique comment, par le biais des accords commerciaux, les États-Unis et leurs pays partenaires veillent à échanger des matières premières et des produits manufacturés sans nuire à l’environnement.

Étant donné l’exploitation illégale des forêts, des animaux, des poissons et d’autres ressources partout dans le monde, il est clair que « les défis environnementaux sont de nature mondiale et exigent une réponse internationale », souligne le rapport.

De nombreuses mesures comprises dans les accords de libre-échange des États-Unis ont trait à la protection de l’environnement. Le pays fournit un soutien financier et technique pour aider ses partenaires à mettre en place des mécanismes de réglementation et d’application plus fermes en matière de protection des ressources naturelles.

Un toucan posé sur une branche. (Shutterstock/Eduardo Rivero)
Le toucan à carène d’Amérique centrale fait partie de la biodiversité très riche de la région que les accords commerciaux s’efforcent de protéger. (Shutterstock/Eduardo Rivero)

Le rapport Standing up for the Environment de l’USTR présente les nombreuses initiatives pro-environnement qui ont fleuri suite à de récents accords commerciaux. Les chiffres sont extraits d’accords bilatéraux entre les États-Unis et le Chili, le Maroc, le sultanat d’Oman et le Pérou. Le rapport inclut également les mesures écologiques qui résultent de l’Accord de libre-échange d’Amérique centrale, ALÉAC*.

Voici ce qui arrive grâce à ces accords de libre-échange :

82 051 personnes sont formées à la gestion des ressources naturelles et/ou à la conservation de la biodiversité avec l’assistance du gouvernement américain.

Près d’un torrent, un guide moustachu et portant un chapeau, pointe son doigt vers quelque chose que deux personnes à ses côtés essaient de localiser, dont une en utilisant des jumelles. (Shutterstock/CREATISTA)
Des accords commerciaux contribuent à promouvoir le tourisme durable en Amérique centrale, et ainsi à protéger les ressources et créer des emplois. (Shutterstock/CREATISTA)

11 839 personnes profitent économiquement de la gestion durable des ressources naturelles et de leur conservation.

714 mesures politiques, lois et règlementations encouragent la gestion durable des ressources naturelles et leur conservation.

11 260 000 personnes sont informées au travers de campagnes de sensibilisation sur la biodiversité et la conservation des espèces menacées d’extinction.

37 350 agriculteurs se forment à des pratiques de culture respectueuses de l’environnement.

30 738 596 hectares sont compris dans la gestion améliorée des ressources naturelles.

Le rapport note également les améliorations suivantes :

Le Chili a établi un ministère de l’environnement*, une police de l’environnement, des organes de contrôle et des tribunaux environnementaux, depuis 2010.

En Amérique centrale, les agriculteurs adoptent de plus en plus de techniques durables* pour cultiver le café et le cacao, deux cultures commerciales importantes. Ces méthodes agricoles plus vertes respectent l’habitat de quelque 200 espèces, dont certaines sont en voie d’extinction.

*en anglais