
Lorsque la pandémie de COVID-19 s’est invitée dans nos vies il y a près de deux ans et demi, le Corps de la Paix a évacué ses volontaires dans le souci de protéger la santé publique. Aujourd’hui, ces mêmes volontaires, et de nombreux nouveaux venus, se remettent au service de la mission de l’organisation, et ce, avec un enthousiasme renouvelé.
Des volontaires* sont de nouveau présents au Bélize, en République dominicaine, dans les Caraïbes orientales, en Équateur, en Colombie, au Mexique, au Paraguay et au Pérou. Et ce n’est qu’un début : le Corps de la paix reçoit des demandes de nombreux autres endroits et prévoit d’envoyer d’autres volontaires dans les mois à venir.
Nous avons parlé à deux d’entre eux, une débutante et l’autre, un vétéran du Corps de la Paix, de leurs projets dans les Amériques.
Enseigner l’anglais

Dès son arrivée récente dans le département de l’Atlantico en Colombie, Patricia Etienne s’est investie dans la « phase d’observation et d’intégration » de sa mission. Bientôt, elle travaillera comme professeure d’anglais aux côtés de ses homologues colombiens, et elle espère qu’ensemble, ils pourront rendre les cours dynamiques et intéressants pour les élèves.
« Ce n’est pas dans un amphithéâtre qu’on devrait apprendre l’anglais, insiste-t-elle. Ça devrait être amusant, pratique et facile à comprendre. »
Apprécier de nouvelles cultures
Benjamin Ochoa González, 27 ans, était volontaire du Corps de la paix en Indonésie lorsque la pandémie l’a contraint à rentrer chez lui. Après de longs mois, sa patience a été récompensée : le Corps de la Paix vient de l’envoyer dans la province de Monte Plata, en République Dominicaine, où sa mission consiste à soutenir l’alphabétisation des écoliers.
Fils de Mexicains ayant immigré aux États-Unis, M. González a grandi dans le sud de la Californie. Son affectation en République dominicaine le pousse à réfléchir à son héritage latino. Sa famille d’accueil, par exemple, reste en contact avec des parents proches aussi bien que lointains. La solidité de leurs liens familiaux lui rappelle ce que ses parents lui ont raconté au sujet de leurs propres grandes familles. « Je commence à comprendre les expériences de mes parents qui ont grandi dans un pays latino », explique-t-il.
À l’école où il est affecté, le jeune homme voit ses collègues participer à des discussions animées pendant les réunions. « Tout le monde demande comment ça va, comment se porte la famille, et on revient sur les conversations précédentes », fait-il observer. Il apprécie leur chaleur humaine et s’efforce d’appliquer cette même démarche en salle de classe.

« Dès ma première mission pour le Corps de la paix, je me suis fait des amis pour toujours, et je me sentais vraiment chez moi en Indonésie, affirme-t-il. J’ai hâte de voir quelles nouvelles relations je forgerai ici en République dominicaine. »
*en anglais