Le droit à la liberté de religion

Le 27 octobre marque le 19e anniversaire de l’adoption de la Loi sur la liberté de religion dans le monde. Le Congrès l’a votée en 1998 pour « condamner les atteintes à la liberté religieuse de même que promouvoir, et aider les autres gouvernements à promouvoir, le droit fondamental à la liberté de religion ».

Selon le Pew Research Center*, 74 % des habitants de la planète vivent dans des pays où la liberté de religion est considérablement restreinte.

La loi de 1998 a porté création de l’Office of International Religious Freedom au département d’État, lequel est placé sous la direction d’un ambassadeur itinérant pour la liberté de religion dans le monde. Ce bureau exerce une fonction de veille en matière de persécution et discrimination religieuses dans le monde entier. En outre, il élabore des programmes visant à promouvoir la liberté de religion.

En 2016, la loi a été mise à jour par le Congrès. Le libellé de la loi initiale a été révisé pour inclure non seulement les pays, mais aussi les « acteurs non étatiques » qui se livrent à des persécutions religieuses. Il s’agit notamment de Daech, responsable d’actes de génocide contre les Yazidis, les chrétiens et les musulmans chiites dans les zones sous son contrôle, et de Boko Haram, qui a pris pour cible à la fois des chrétiens et des musulmans dans ses attaques violentes. Ce changement permet au président de prendre des mesures contre les groupes qui menacent la liberté de religion.

Le président Trump a nommé Samuel Brownback, ancien gouverneur du Kansas et membre du Congrès, au poste d’ambassadeur itinérant pour la liberté de religion dans le monde. Au cours des années passées au Sénat, il a travaillé sur les questions de liberté religieuse dans le monde entier. Il figure d’ailleurs parmi les principaux sénateurs qui ont parrainé la loi sur la liberté de religion dans le monde.

« En l’absence de protection de la liberté de religion, nous savons que l’instabilité, les atteintes aux droits de l’homme et l’extrémisme violent sont plus susceptibles de s’implanter durablement », a déclaré le secrétaire d’État Rex Tillerson cette année, à l’occasion de la publication du Rapport annuel (2016) sur la liberté de religion dans le monde. « Le département d’État continuera à se faire l’avocat des populations qui entendent vivre selon leur foi. »