Le G7 lance un plan pour stimuler les investissements dans les infrastructures mondiales

Une jeune femme assise sur le sol et utilisant un ordinateur portable (USAID/Gideon Américo Muiambo)
Une femme travaille sur son ordinateur au Mozambique en 2020 dans le cadre d'un programme financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) qui favorise l'inclusion technologique et numérique des femmes jeunes et vulnérables. (USAID/Gideon Américo Muiambo)

Lorsque des catastrophes frappent, telle que la pandémie de COVID-19, les pays en développement mal lotis question infrastructures essentielles en pâtissent plus que les autres et mettent plus de temps à se relever, a fait remarquer le président Biden.

« Dans notre monde profondément connecté, il s’agit d’une préoccupation non seulement humanitaire, mais aussi économique et sécuritaire pour nous tous », a-t-il déclaré le 26 juin lors du sommet du Groupe des Sept (G7) tenu à Schloss Elmau, en Allemagne.

Les chefs d’État ou de gouvernement membres de ce groupe de pays démocratiques ont lancé le Partenariat pour les infrastructures mondiales et l’investissement*, lequel a pour objet de soutenir le développement d’infrastructures durables et de qualité dans les pays en développement ou à revenu intermédiaire.

Par le biais de ce partenariat, les pays du G7, à savoir l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni, visent à mobiliser des investissements publics et privés à hauteur de 600 milliards de dollars, et ce, d’ici 2027. Les États-Unis entendent lever 200 milliards de dollars à cette fin au cours des cinq prochaines années.

Le partenariat améliorera l’accès à l’énergie, aux soins de santé et aux télécommunications au moyen de projets fidèles aux valeurs communes des démocraties du G7 et conformes aux meilleures pratiques mondiales en matière de transparence, de partenariat et de protection du travail et de l’environnement.

Antony Blinken, entouré de plusieurs personnes, en train d’écouter un homme qui parle (Département d’État/Ron Przysucha)
Le secrétaire d’État Antony Blinken visite l’Institut Pasteur de Dakar, le 20 novembre 2021. (Département d’État/Ron Przysucha)

Dans un mémorandum du 26 juin sur ce partenariat, le chef de l’exécutif américain note que les infrastructures sont insuffisamment financées depuis longtemps dans le monde en développement, ce qui entraîne un besoin estimé à plus de 40 mille milliards de dollars.

Pour lutter contre la COVID-19 et d’autres maladies, la Société de financement du développement international des États-Unis (DFC), en collaboration avec les pays du G7, l’Union européenne et d’autres partenaires, a fourni 3,3 millions de dollars destinés à renforcer les capacités de fabrication de vaccins au Sénégal.

Voici d’autres projets qui sont prévus pour améliorer les vies et accroître la prospérité :

  • Le partenariat d’entreprises américaines avec le gouvernement angolais en vue de la construction d’un projet solaire de 2 milliards de dollars qui aidera l’Angola à respecter son engagement climatique de produire 70 % d’énergie sans carbone à l’horizon 2025.
  • Le projet d’une entreprise de télécommunications américaine, à hauteur de 600 millions de dollars, portant sur la construction de 17 000 kilomètres de câble sous-marin destiné à acheminer des télécommunications entre Singapour et la France, ce qui assurera un accès Internet fiable et à haut débit notamment au Bangladesh, à Djibouti, à l’Égypte, à l’Inde, aux Maldives et au Pakistan.
  • La mobilisation prévue de 335 millions de dollars qui seront investis dans des entreprises en Afrique, en Asie et en Amérique latine pour fournir un service Internet sécurisé et résilient dans les pays en développement.
  • L’objectif de l’Agence des États-Unis pour le développement international d’allouer 50 millions de dollars sur cinq ans au nouveau Fonds d’incitation à la garde d’enfants créé par la Banque mondiale afin de stimuler les opportunités d’emploi des femmes dans des pays tels que le Bangladesh, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Honduras, le Liberia et la République démocratique du Congo.

« Nous offrons aux pays et aux populations du monde entier de meilleures options d’investissement dans les infrastructures essentielles qui améliorent la vie », a déclaré Joe Biden.

 

*en anglais