La mer de Ross, c’est l’habitat de manchots, de phoques, de légines antarctiques (sorte de morue des eaux glacées), de baleines et d’immenses quantités de krills, ces crevettes des eaux froides dont se nourrissent de nombreuses espèces de cet écosystème.
Toute cette faune va maintenant bénéficier de mesures de protection renforcées.
Après des années de tractations diplomatiques, les pays concernés ont récemment créé la plus grande aire marine protégée de l’Antarctique.

« Cette décision revêt une très grande importance, non seulement pour l’Antarctique mais aussi pour les efforts visant à promouvoir la conservation marine dans le monde », a noté Evan Bloom, chef de la délégation des États-Unis à la conférence de Hobart, en Australie.
L’accord établit une aire protégée de plus de 1,55 million de km2 dans la mer de Ross, soit une superficie pratiquement équivalente à celle de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et de la France réunies. La réserve comprend une zone d’exclusion de la pêche de 1,12 million de km2.
Les délégations de 24 pays et de l’Union européenne qui ont conclu l’accord à Hobart, en octobre, s’étaient réunies pour la conférence annuelle de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique.
Adaptation d’un article de la Voix de l’Amérique.