Le 18 septembre, le président Trump a examiné une section nouvellement renforcée du mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique. Il a souligné que ce mur était « pratiquement impénétrable » par les gens qui tentent de s’infiltrer illégalement aux États-Unis.
Le mur est un « système de sécurité de niveau mondial », a déclaré le président américain.
« Quand ce mur sera construit, il sera pratiquement impossible d’entrer ici illégalement, et on pourra alors prendre les agents de protection des frontières et les placer aux points d’entrée », a expliqué M. Trump. Il était accompagné de Mark Morgan, le commissaire par intérim de l’U.S. Customs and Border Protection (Douanes), et Kevin McAleen, le secrétaire par intérim du département de la Sécurité intérieure.
GREAT progress on the Border Wall! pic.twitter.com/TvOYxgsBSv
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 19, 2019
Le président Trump a également fait l’éloge du gouvernement de Mexico pour sa coopération sur les questions frontalières, qui comprend le déploiement de milliers de soldats mexicains au Mexique. « Ils sont vraiment incroyables », a-t-il affirmé. Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, « a été formidable », a ajouté M. Trump.
À ce jour, de nouvelles sections du mur ont remplacé sur 66 miles (106 kilomètres) de vieilles barrières détériorées et inefficaces. Près de 500 miles (800 kilomètres) seront achevés d’ici 2020, y compris des routes praticables par tous les temps, de l’éclairage, des caméras et d’autres technologies.
Outre le renforcement de la barrière physique le long de leur frontière sud, les États-Unis ont récemment durci l’application des lois sur l’immigration et resserré la coopération régionale avec les pays voisins afin de combattre l’immigration illégale. Les personnes qui tentent de franchir illégalement la frontière sont appréhendées et déportées, et les immigrants sans papiers et les travailleurs illégaux font l’objet d’expulsions.
Les demandeurs d’asile à la frontière américaine ne peuvent plus s’attendre à entrer aux États-Unis et à y rester. Ils peuvent s’attendre au contraire à être renvoyés dans leur pays d’origine ou, si leur demande est en cours d’examen, ils devront attendre en dehors des États-Unis pendant que les tribunaux d’immigration traitent leurs dossiers.
