Le président Trump projette l’image d’une Amérique forte, aux États-Unis et à l’étranger

Le président Trump à un pupitre, avec Mike Pence et Paul Ryan en train d’applaudir derrière lui (© Win McNamee/Bloomberg/Getty Images)
Le président Trump prononce son premier discours sur l'état de l'Union. Derrière lui se trouvent le vice-président Mike Pence (à gauche) et le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan. (© Win McNamee/Bloomberg/Getty Images)

Dans son discours sur l’état de l’Union, le président Trump a envoyé un message puissant à son pays et au monde quand il a déclaré, le 30 janvier, qu’en redonnant à l’Amérique sa force et sa confiance sur le territoire américain, « nous rétablissons également notre force et notre position à l’étranger ».

Du commerce équitable à la lutte contre Daech, en passant par les efforts visant à empêcher la Corée du Nord et l’Iran de devenir des puissances nucléaires, le président américain a réaffirmé que les États-Unis défendraient la liberté et affronteraient les régimes voyous, les groupes terroristes et les rivaux qui défient leurs intérêts et leurs valeurs.

« Nous savons que la faiblesse est la voie la plus sûre qui mène au conflit, et que la puissance inégalée est le meilleur moyen de garantir notre grande et véritable défense », a-t-il souligné devant un parterre d’auditeurs réunis au Congrès au grand complet, dans la Chambre des représentants : députés, sénateurs, membres du Cabinet, juges de la Cour suprême, diplomates étrangers et des Américains invités étaient présents au rendez-vous.

Après avoir énoncé son plan d’action national, le président a décliné sa vision d’une politique étrangère vigoureuse qui vise non seulement à protéger les États-Unis et leurs alliés, mais aussi à rendre le monde entier plus sûr.

Des gens assis, de dos, écoutant le président Trump (© Win McNamee/Bloomberg/Getty Images)
Le président a déclaré lors de la session conjointe des deux Chambres du Congrès que les Américains regagnent confiance dans leur pays. « Nous rétablissons également notre force et notre position à l’étranger », a-t-il ajouté. (© Win McNamee/Bloomberg/Getty Images)

« La coalition pour vaincre Daech a libéré la quasi-totalité du territoire qui était détenu par ces tueurs en Irak et en Syrie, a-t-il noté, mais il reste encore beaucoup à faire. »

L’auditoire a notamment applaudi le président pour avoir reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël.

« En renforçant nos liens d’amitié à travers le monde, nous restaurons de la clarté vis-à-vis de nos adversaires », a précisé M. Trump.

« Quand le peuple d’Iran s’est élevé contre les crimes commis par sa dictature corrompue, je ne suis pas resté silencieux. L’Amérique soutient le peuple d’Iran dans son combat courageux pour la liberté. »

Le président a promis d’appliquer « la détermination des Américains pour stopper « la course irresponsable aux missiles nucléaires par la Corée du Nord [qui] pourrait menacer très bientôt notre territoire. Nous menons une campagne de pression maximale afin d’éviter que cela n’arrive. »

Tout comme les présidents américains le font depuis Ronald Reagan, M. Trump a rendu hommage à plusieurs personnes qui ont accompli des exploits héroïques ou subi des torts que son gouvernement cherche à pallier. Parmi ces invités se trouvaient un transfuge nord-coréen et les parents d’Otto Warmbier, l’étudiant américain qui avait été arbitrairement emprisonné en Corée du Nord et qui est décédé peu après avoir été remis aux États-Unis, dans le coma.

Vue plongeante sur le président Trump, de dos, debout devant un pupitre sur lequel est posé un classeur (© Aaron P. Bernstein/Bloomberg/Getty Images)
Ce classeur présidentiel contient le texte du premier discours du président sur l’état de l’Union. (© Aaron P. Bernstein/Bloomberg/Getty Images)

Sur le dossier du commerce international, le président Trump a déclaré : « À partir de maintenant, nous comptons sur des relations commerciales équitables et réciproques. »

« Nous nous emploierons à corriger les mauvais accords commerciaux et à en négocier de nouveaux. »

« Tant que nous sommes fiers de qui nous sommes et de ce pourquoi nous nous battons, il n’y a rien que nous ne puissions pas accomplir », a ajouté le président en touchant à la fin de son discours.

« Nos familles s’épanouiront. Notre peuple prospérera. Et notre nation sera pour toujours sécurisée, forte, fière, puissante et libre. »