Une femme étreignant un secouriste (© Piroschka van de Wouw/Reuters)
Zübeyde Kahraman remercie l’un des secouristes allemands de l’organisation ISAR Germany qui recherchent les membres de sa famille à la suite du séisme du 6 février en Turquie. Sa sœur a été sortie vivante des décombres le 10 février. (© Piroschka van de Wouw/Reuters)

Dans les 24 heures qui ont suivi les tremblements de terre dévastateurs du 6 février en Turquie, plus de 1 400 personnels d’intervention d’urgence venant de pays membres et de pays partenaires de l’OTAN étaient en route pour prêter main-forte.

En coordination avec les autorités turques, les Alliés ont fourni une aide vitale, notamment des équipes de sauvetage, des équipements spécialisés, des fournitures médicales et un soutien logistique.

Des personnes debout dans un grand hall, face à un panneau lumineux sur lequel figurent le sigle de l’OTAN et le nom de l’organisation, en anglais et en français (© NATO/Pool/Anadolu Agency/Getty Images)
Les dirigeants de l’OTAN posent pour une photo de famille au siège de l’Alliance à Bruxelles, le 14 juin 2021. (© NATO/Pool/Anadolu Agency/Getty Images)

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a été fondée en 1949, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans le but d’assurer la paix et la sécurité en Europe. Plus de 70 ans plus tard, elle poursuit sa mission – qui revêt des formes auxquelles on ne pense pas forcément.

Aujourd’hui, l’OTAN protège plus d’un milliard de personnes en Europe et en Amérique du Nord contre les menaces du XXIe siècle, qu’il s’agisse de cybercriminalité ou de pandémies, comme la COVID-19.

L’OTAN donne à tous ses 30 membres une voix égale dans les décisions qui la concernent. Voici quelques exemples de l’Alliance à l’œuvre.

Elle apporte son aide en temps de crise

Une femme apposant un autocollant du drapeau estonien sur des palettes contenant de gros cartons (© OTAN)
L’Estonie a livré des fournitures médicales à la Géorgie, au Monténégro, à la Macédoine du Nord et à l’Ukraine, dans le cadre des multiples efforts déployés par les Alliés pour faire face à la pandémie de COVID-19. (© OTAN)

En réponse à la COVID-19, l’OTAN a créé un fonds d’affectation spéciale qui permet de maintenir un stock de fournitures et de matériels médicaux. Les forces militaires des pays membres ont :

  • ont assuré plus de 350 vols [PDF, 1,5 MB] pour transporter des personnels médicaux ;
  • acheminé plus de 1 000 tonnes de matériel ;
  • et aidé à l’installation de près de 100 hôpitaux de campagne et de plus de 25 000 lits pour les patients.
Infographie illustrant l’action de l’OTAN en matière de climat, de cybersécurité, de santé publique et de réponse aux catastrophes (Infographie : Département d’État/M. Gregory. Photos : © Thanassis Stavrakis/AP, © Jean-Francois Badias/AP et © Kamran Jebreili/AP. Image © Alexander Supertramp/Shutterstock.com)
(Département d’État/M. Gregory)

En 2021, environ 1 500 tonnes de fournitures et d’équipements médicaux ont été acheminées vers des pays de l’Alliance, notamment la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et les Pays-Bas.

Le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe (EADRCC), un mécanisme de l’OTAN, a livré des centaines de respirateurs, ui ont permis de sauver des vies en Albanie, en Macédoine du Nord, au Monténégro et en République tchèque. L’Alliance a également expédié des colis de secours humanitaires à des pays qui ne sont pas membres de l’OTAN : la Bosnie-Herzégovine, l’Irak, la République de Moldova, la Tunisie et l’Ukraine.

Par ailleurs, l’OTAN se prépare aux migrations liées au changement climatique, à leurs conséquences humanitaires et au rôle que l’Alliance pourrait être amenée à jouer. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés note que, entre 2008 et 2016, des catastrophes subites avaient donné lieu au déplacement forcé de 21,5 millions de personnes par an en moyenne, et que des milliers d’autres avaient été déplacées en raison de phénomènes à évolution lente liés aux effets du changement climatique.

Elle déjoue le piratage, protège les données personnelles

Un homme assis à un bureau face à de multiples écrans d’ordinateur (© Yves Logghe/AP)
Un informaticien est en poste au centre technique de la capacité OTAN de réaction aux incidents informatiques (NCIRC), au siège militaire de l’OTAN (SHAPE), à Mons, dans le sud-ouest de la Belgique, en 2013. (© Yves Logghe/AP)

Les régimes autoritaires et les acteurs malveillants s’en prennent aux entreprises et aux gouvernements occidentaux par le biais d’intrusions dans leurs systèmes informatiques pour voler des informations personnelles ou lancer des cyberattaques qui endommagent des infrastructures essentielles, telles que les systèmes de distribution d’eau ou les hôpitaux.

Depuis 2016, les membres de l’OTAN s’emploient à contrer les cyberattaques en partageant des informations sur les menaces potentielles avec l’Union européenne et d’autres partenaires.

Lorsque des acteurs malveillants du gouvernement iranien ont piraté les réseaux du gouvernement albanais en 2022, l’OTAN a rapidement condamné leurs agissements.

Le Centre d’excellence sur la cyberdéfense de l’OTAN basé en Estonie se consacre à la recherche et à la formation, tandis que son Centre des cyberopérations en Belgique s’emploie à prévenir les cybermenaces et à y répondre.

« Aujourd’hui, cela ne fait aucun doute, l’OTAN est pertinente, elle est efficace et elle est plus nécessaire que jamais », a déclaré le président Biden en 2022.