Pour sa première visite officielle en tant que secrétaire à la Défense, Jim Mattis s’est rendu en Asie de l’Est, avec un passage prévu en Corée du Sud et au Japon.
« Pour le gouvernement du président Trump, c’est une priorité de s’intéresser au Pacifique Nord-Ouest*. Je vais me mettre au fait en les écoutant, en découvrant où sont leurs problèmes, et ensuite nous allons travailler ensemble et renforcer notre alliance », a déclaré Jim Mattis au New York Times.

Jim Mattis est arrivé en Corée du Sud le 1er février et a rencontré le ministre de la Défense nationale, Han Min-koo (à gauche). Une visite avec le ministre de la défense du Japon Tomomi Inada (ci-dessous) est prévue le 3 février.
L’objectif de cette visite de quatre jours est « d’affirmer l’attachement des États-Unis à leur alliance immuable* avec le Japon et la République de Corée, et de renforcer davantage la coopération en matière de sécurité entre les États-Unis, le Japon et la Corée », avait déclaré un porte-parole du Pentagone avant la visite de Jim Mattis.

Jim Mattis a été à la tête de l’US Central Command, le commandement responsable des opérations militaires dans la région s’étendant du golfe Persique jusqu’à l’Asie centrale. Il a porté l’uniforme pendant plus de 40 ans à tous les niveaux du Corps des Marines.
Un long passé commun avec les deux pays
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis entretiennent de solides relations économiques et stratégiques avec les deux pays, qu’ils soutiennent à des égards importants.
Aujourd’hui, le Japon et la Corée du Sud sont respectivement les quatrième et sixième partenaires commerciaux des États-Unis. De son côté, l’Amérique est le deuxième partenaire commercial de ces deux pays.
La sécurité a toujours été un pilier des relations entre les États-Unis et ces deux pays. De fait, 27 500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud et environ 54 000 au Japon. Ce dernier accueille sur son sol plusieurs bases militaires et ne possède pas d’armée à mission offensive.
* en anglais