
Lors de l’Assemblée générale de l’Organisation des États américains, tenue dans la ville colombienne de Medellin, les États-Unis ont mis en relief leur engagement à trouver une solution politique à la situation au Venezuela.
« La crise au Venezuela est une crise politique, mais avec de profondes conséquences, y compris aux niveaux humanitaire, économique et social », a déclaré la secrétaire d’État adjointe aux Affaires de l’hémisphère occidental, Kimberly Breier. Elle s’adressait aux délégués réunis le 27 juin à l’Assemblée générale de l’OEA. C’est uniquement après que Maduro « se sera retiré et aura renoncé au contrôle des institutions de l’État qu’une transition politique pourra véritablement commencer », a-t-elle ajouté.
The U.S. continues to work with the Organization of American States to promote greater prosperity and security in the Western Hemisphere. Our resolve to restore democracy in #Venezuela cannot be diminished and those striving for democracy cannot be intimidated. @OAS_official pic.twitter.com/FSu7gdUunF
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) June 28, 2019
Les États-Unis œuvrent de concert avec leurs partenaires de la région et dans le reste du monde pour isoler le régime Maduro tant sur le plan économique que politique.
Mme Brier a noté que la souffrance et l’instabilité qui sévissent au Venezuela s’étendent à présent à toute la région. Le Venezuela « est devenu une crise régionale, dont les conséquences se font sentir le plus particulièrement ici en Colombie, mais aussi dans d’autres États membres de l’OEA et au-delà ».