En 347 avant notre ère, Platon a légué sa ferme à un parent en lui demandant d’en consacrer les revenus aux étudiants et aux enseignants d’une école, dite académie, qu’il avait fondée. La Journée nationale de la philanthropie, le 15 novembre, commémore toutes les manières de faire preuve de générosité envers les autres, depuis l’époque de Platon à nos jours.
Les façons de manifester sa générosité sont aussi variées que l’humanité elle-même. Les riches donateurs, comme Oprah Winfrey, l’animatrice d’émission-débat télévisée, et Mark Zuckerberg, de Facebook, créent des institutions ou cherchent à promouvoir la santé et l’éducation.
Bill et Melinda Gates, parmi les plus grands donateurs au monde, ont fait don de plus de 30 milliards de dollars depuis 2000. À citer en particulier : la coquette somme de 50 millions de dollars versée par la fondation Gates pour la recherche d’un vaccin contre le sida.
Mais on n’a pas besoin d’être milliardaire pour aider son prochain. Les Américains ont fait don de 335 milliards de dollars à des œuvres de bienfaisance en 2013 – et 95 % des foyers américains ont cotisé. La Newyorkaise Sheena Matheiken a porté la même robe pendant 365 jours pour lever des fonds destinés à une organisation vouée à l’éducation à des enfants pauvres en Inde.

En Australie, Nick Le Souef, 67 ans, s’est montré particulièrement audacieux pour venir en aide aux enfants handicapés : il s’est enfermé dans une vitrine de magasin pendant trois semaines en compagnie de… 300 araignées venimeuses.
Tout le monde peut être philanthrope. On peut donner de l’argent et du micro-financement à des projets dans des pays en développement par le biais d’organisations comme Opportunity International, Kiva et Charitykick – et jouer ainsi un rôle crucial dans le bien-être économique du monde.
En plus, on se sent bien quand on fait du bien. La gammagraphie du cerveau indique que le fait de donner aux autres libère de la dopamine, une substance chimique qui contrôle nos comportements de recherche du plaisir et des récompenses.