Les États-Unis assistent leurs partenaires africains face au terrorisme

Des militaires et des véhicules dans un désert, et un avion militaire les survolant (U.S. Army/Pfc. Clara Soria-Hernandez)
Un A-29 survole des soldats mauritaniens au début d’un entraînement conjoint avec les forces américaines à Atar, en Mauritanie, le 17 février. (U.S. Army/Pfc. Clara Soria-Hernandez)

Les États-Unis et certains pays d’Afrique intensifient leurs dispositifs militaires de lutte contre les groupes terroristes et renforcent leurs partenariats pour accroître la sécurité et le développement.

Du 17 au 28 février, plusieurs pays africains, dont la Guinée, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal et le Tchad, se sont réunis avec leurs partenaires américains et ceux de la coalition à l’occasion de l’exercice Flintlock. Un rendez-vous annuel mené par les forces africaines et auquel participent l’armée et les forces de maintien de l’ordre. Cet entraînement conjoint créé en 2005 vise à renforcer les capacités des forces d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest ainsi que celles des forces spéciales occidentales. Cette année, la formation s’est déroulée en Mauritanie et au Sénégal.

Des soldats dans le désert, en train de tirer sur des cibles d’entraînement (U.S. Army/Spc. Wheeler Brunschmid)
Des soldats tchadiens s’entraînent au tir près de Kaédi, en Mauritanie, lors d’un exercice commun, le 12 février. (U.S. Army/Spc. Wheeler Brunschmid)

« Nos partenaires jouent un rôle face aux défis qui leur sont propres. C’est encourageant de voir les pays du Sahel prendre davantage d’initiatives, individuellement et collectivement, pour surmonter leurs problèmes de fragilité et de sécurité, avec le soutien des États-Unis et d’autres partenaires étrangers », a déclaré Whitney Baird, la sous-secrétaire d’État adjointe pour la politique relative à l’Afrique de l’Ouest, lors d’une audition récente devant la Chambre des représentants.

Cet exercice, qui permet aux pays d’Afrique de l’Ouest de mieux protéger leurs frontières et de garantir la sécurité, relève de l’engagement de longue date des États-Unis à promouvoir la bonne gouvernance, la sécurité et la croissance économique en Afrique, a rappelé R. Clarke Cooper, le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires politico-militaires.

Des élèves assis dans une classe et un homme en habit militaire en arrière-plan (U.S. Army/Cpl. Kevin Sterling Payne)
Des représentants des armées américaine et mauritanienne font don de matériel scolaire à des enfants de Kaédi, en Mauritanie, le 19 février. (U.S. Army/Cpl. Kevin Sterling Payne)

Autre illustration de cet engagement, l’initiative Prosper Africa, lancée par le gouvernement des États-unis pour promouvoir de nouveaux partenariats entre les entreprises américaines et africaines, avec à la clé la création d’emplois et l’accélération des exportations dans les deux régions.

À la fin de l’année 2019, les États-Unis ont annoncé le financement à hauteur de 5 milliards de dollars d’un projet de centrale au gaz naturel liquéfié au Mozambique. D’autres projets semblables faciliteront l’accès à l’électricité au Sénégal et à l’eau potable au Rwanda.

L’exercice Flintlock braque les projecteurs sur les partenariats mutuellement bénéfiques des États-Unis avec les pays africains, et qui débouchent sur l’autonomie, pas sur un endettement astreignant, a souligné M. Cooper.

Un homme en uniforme avançant de face sur un tapis rouge, et des militaires alignés en arrière-plan (U.S. Army/Spc. Miguel Pena)
Les partenaires africains célèbrent la fin de l’entraînement de deux semaines avec les forces américaines et celles de la coalition près de Thiès, au Sénégal, le 28 février. (U.S. Army/Spc. Miguel Pena)

« Le partenariat n’est pas simplement un moyen de parvenir à ses fins ; c’est une voie à laquelle nous sommes attachées en raison des amitiés qu’elle génère et des leçons qu’elle permet à nous tous, côte à côte, de tirer », a-t-il souligné.