
Les États-Unis coopèrent avec des pays voisins en vue de renforcer la sécurité à la frontière américano-mexicaine.
« Les États-Unis et le Mexique partagent une histoire et des liens familiaux », a déclaré la vice-présidente Kamala Harris dans un tweet* lors de son déplacement au Mexique et en Amérique centrale. « Nos économies sont liées, et notre sécurité est mutuelle. »
Au cours de sa tournée, la vice-présidente a annoncé* que les forces de l’ordre américaines et mexicaines s’associeraient pour renforcer la sécurité à la frontière.
Today, President @lopezobrador_ and I discussed our shared interests in security, economic opportunity, vaccines, and migration. The United States sees Mexico as a partner on these issues. https://t.co/49p1iyChKu pic.twitter.com/Ux2oXihtcp
— Vice President Kamala Harris (@VP) June 8, 2021
Le gouvernement mexicain a déjà déployé plus de 12 000 agents de sécurité dans le sud du Mexique afin de faire face humainement à la migration irrégulière, et ce, avant que les migrants n’atteignent la frontière. Le gouvernement Biden coopère étroitement avec le Mexique en matière de gestion des migrations, notamment pour répondre aux besoins humanitaires immédiats et améliorer la protection dans la région.
Kamala Harris a présenté un groupe de travail sur le trafic de migrants et la traite des personnes, l’U.S. Human Smuggling and Trafficking Task Force. Par le biais d’un échange d’informations et d’actions conjointes, les États-Unis, le Mexique et les partenaires du nord de l’Amérique centrale s’efforceront de repérer, de perturber et d’empêcher les opérations de trafic et de traite en Amérique centrale, une façon de stopper la migration irrégulière avant que les gens n’entreprennent le dangereux voyage vers la frontière.
De même, les États-Unis et le Mexique s’emploieront à mettre hors d’état de nuire les organisations de traite des personnes et de trafic de migrants qui tentent de faire passer leurs victimes par la frontière.
Des progrès ont déjà été réalisés. En deux mois seulement (de mars à mai), les initiatives du gouvernement Biden ont permis de réduire de 25 % le nombre d’enfants non accompagnés qui arrivent à la frontière sud des États-Unis.
En marge de leurs efforts en matière de répression, les gouvernements des États-Unis et du Mexique ont signé un protocole d’accord visant à établir un partenariat pour s’attaquer aux causes profondes de la migration, notamment le manque d’opportunités économiques dans le nord de l’Amérique centrale.
« Nous pensons également que nous avons un intérêt commun, dans la mesure où les États-Unis savent que leur sécurité et leur prospérité dépendent de ce qui se passe à l’étranger », a souligné la vice-présidente le 7 juin*, avant sa rencontre avec le président guatémaltèque Alejandro Giammattei. « Nous sommes bien conscients, de ce fait, que nous avons la responsabilité d’interagir, de coopérer et de travailler avec nos alliés et nos amis dans le monde entier. »
*en anglais