Les agriculteurs et les fabricants de produits alimentaires américains ont les yeux rivés sur le Brésil.
La première mission commerciale du Foreign Agricultural Service (FAS) des États-Unis dans le plus grand pays d’Amérique du Sud devrait générer près de 7 millions de dollars en ventes de produits agricoles. Les 22 représentants d’entreprises et de groupes agricoles des États-Unis qui y ont participé ont eu l’occasion, cinq jours durant, de rencontrer leurs homologues à Recife et à São Paulo. Une mission réussie.
« Le Brésil dispose d’un important potentiel de marché inexploité pour les exportateurs américains », assure Mark Slupek, du FAS, organisme qui relève du département de l’Agriculture des États-Unis. « La population croissante du pays et l’augmentation du revenu par habitant, associé au fait que les consommateurs brésiliens ont une grande estime pour les marques et les produits américains, font que ce marché vaut la peine d’être exploré par les exportateurs américains. »
Le Brésil a acheté aux États-Unis près de 1,4 milliard de dollars de produits agricoles et connexes en 2016. L’éthanol, le blé, les aliments préparés et les produits laitiers faisaient partie des principales exportations américaines vers le Brésil.
En bonne position sur la voie de la croissance : la viande de bœuf fraîche américaine. La première livraison de viande bovine américaine* est arrivée en 2017, après un hiatus de 14 ans. Le Brésil avait banni les importations de viande bovine américaine en 2003, après la découverte de quatre cas de maladie de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine) aux États-Unis. L’Organisation mondiale de la santé animale a classé le risque de cette maladie parmi le bétail américain dans la catégorie « négligeable » en 2013, le meilleur statut sanitaire possible.
Les États-Unis, le plus grand producteur de viande bovine du monde, a recommencé à exporter du bœuf américain en Chine en 2017.

Les missions commerciales donnent une chance aux entreprises de découvrir des marchés locaux et d’établir des relations avec des clients potentiels.
« J’ai remarqué que lorsque des particuliers et des entreprises veulent exporter vers un marché spécifique, ils ne savent souvent pas comment et par où commencer. C’est là que nous [au FAS] intervenons pour aider à faire avancer les choses », déclare Mark Slupek.
*en anglais