
Les États-Unis continuent d’œuvrer étroitement avec leurs partenaires démocratiques en Asie de l’Est pour endiguer le nouveau coronavirus.
Au Japon, dans la République de Corée et à Taïwan, les autorités se sont fiées à la méthode de communication ouverte pour prévenir la propagation du COVID-19 à l’intérieur de leurs frontières, et elles ont intensifié leurs contributions dans d’autres régions du monde.
« Les démocraties … réagissent comme il faut aux crises », a déclaré le secrétaire d’État Michael Pompeo lors d’un point de presse tenu le 7 avril. Les démocraties, a-t-il ajouté, « partagent leurs ressources, elles aident le monde entier à lutter contre la pandémie ».
En voici quelques exemples.
Japon

Le Japon prévoit de collaborer avec ses voisins de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) pour participer au développement du Centre de l’ASEAN sur les maladies infectieuses.
« Dans le but de prévenir la propagation des maladies infectieuses (…), il est important de coopérer avec l’ASEAN et l’ensemble de la région de l’Asie du Sud-Est », a souligné le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, dans un tweet** publié suite à une réunion de l’ASEAN. « Le Japon aimerait exercer son leadership dans le cadre d’une coopération et d’une collaboration régionales. »
République de Corée
Dans les semaines qui ont suivi l’annonce de l’épidémie mortelle de coronavirus originaire de Chine,, les responsables de la République de Corée ont mobilisé des laboratoires pour soutenir une campagne de dépistage visant 20 000 personnes* par jour.
Pionnière en matière de dépistage rapide et généralisé, la République de Corée exporte des millions de kits de dépistage dans des pays d’Asie et d’Europe ainsi qu’aux États-Unis.

L’alliance entre les États-Unis et la République de Corée « est inébranlable et nous sommes reconnaissants au ministère des Affaires étrangères d’avoir facilité cet achat », a déclaré dans un tweet* Harry Harris, l’ambassadeur des États-Unis auprès de la République de Corée, le 14 avril.
Taïwan
Taiwan n’a recensé que moins de 500 cas de COVID-19 parmi sa population de plus de 20 millions de personnes. Un chiffre qui découle en partie de son approche ouverte à la lutte contre la flambée de cette maladie.
Les spécialistes sur le terrain continuent de partager leur savoir-faire et leurs ressources. Par exemple, Taïwan a fait don de 10 millions de masques à l’Union européenne, aux États-Unis et à ses alliés diplomatiques, et a également fourni, entre autres :
- 280 000 masques au Honduras ;
- 181 000 masques, 81 000 bouteilles de désinfectant pour les mains et une vaste gamme de matériel médical au Guatemala ;
- 60 000 masques médicaux à Belize ;
- 1 million de maques et 100 000 calottes de chirurgien au Paraguay ; et
- des caméras thermiques, des masques et d’autres équipements sanitaires à Haïti.
The European Union thanks Taiwan for its donation of 5.6 million masks to help fight the #coronavirus. We really appreciate this gesture of solidarity. This global virus outbreak requires international solidarity & cooperation. Acts like this show that we are #StrongerTogether.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) April 1, 2020
Taïwan a également contribué à la construction d’un hôpital de campagne au Guatemala et de pavillons dédiés au COVID-19 au Honduras, et a fournir des conseils à des hôpitaux du Belize, du Guatemala, du Paraguay, de Saint-Christophe-et-Niévès, de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
« L’ouverture et la générosité de Taïwan dans la lutte mondiale contre le COVID-19 sont un exemple pour le monde », a affirmé le secrétaire d’État Michael Pompeo, le 8 avril.
*en anglais
**en japonais