Les États-Unis rapatrient des Américains détenus à tort

Deux hommes, l’un d’eux tenant un drapeau des États-Unis plié en triangle, debout l’un à côté de l’autre (Département d’État/© AP Images)
Le représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, Brian Hook, a rejoint Michael White à Zurich, le 4 juin, où ce dernier a fait escale sur le chemin du retour au pays après avoir été détenu pendant deux ans en Iran sous de fausses accusations. (Département d’État/© AP Images)

Les États-Unis ont obtenu la libération de Michael White, un ancien membre de l’US Navy qui avait été détenu à tort pendant près de deux ans en Iran, une autre réussite de la campagne du gouvernement Trump pour ramener chez eux les Américains retenus à l’étranger.

Michael White est l’un des plus de 40 otages ou détenus américains remis en liberté depuis 2017, et le second depuis décembre 2019 à être libéré. Le secrétaire d’État Michael Pompeo déclare que ramener au pays les otages américains et les citoyens détenus à tort à l’étranger est la principale priorité du gouvernement des États-Unis, une tâche que les responsables à Washington poursuivent continuellement.

« Les États-Unis poursuivront leurs efforts tant qu’ilsn’auront pas ramené chez eux, auprès de leurs proches, tous les Américains détenus en Iran et ailleurs », a déclaré M. Pompeo en annonçant lalibération de M. White le 4 juin.

Depuis 2017, des otages et des détenus innocents américains ont été ramenés aux États-Unis de divers pays, y compris l’Afghanistan, le Venezuela et l’Iran.

Les États-Unis ont réussi à obtenir la remise en liberté, le 7 décembre 2019, de Xiyue Wang, un étudiant de l’université Princeton qui était détenu en Iran. Xiyue Wang a retrouvé sa femme et son fils aux États-Unis après avoir été détenu sous de fausses accusations pendant plus de trois ans dans la prison d’Evin, à Téhéran.

Deux hommes se donnant une accolade sur le tarmac avec un avion du gouvernement américain à l’arrière-plan (Département d’État/© AP Images)
L’ambassadeur des États-Unis en Suisse, Edward McMullen, accueille Xiyue Wang le 7 décembre 2019, à son arrivée à Zurich après sa libération. (Département d’État/© AP Images)

La prise d’otages est devenue une tradition du régime iranien depuis que des intégristes islamiques se sont emparés du pouvoir en 1979. Peu après, des éléments radicaux prenaient d’assaut l’ambassade des États-Unis à Téhéran, où ils ont détenu 52 Américains en otage pendant 444 jours.

Le secrétaire d’État Michael Pompeo exhorte le régime iranien à relâcher trois autres Américains détenus sous de fausses accusations et de rendre pleinement compte du sort de Robert Levinson, enlevé en Iran, en mars 2007. Le 4 juin, M. Pompeo a appelé à la libération de l’homme d’affaires irano-américain Siamak Namazi et de son père, Baquer Namazi, ainsi que du défenseur de l’environnement, Morad Tahbaz.

Parmi les autres citoyens des États-Unis récemment libérés, on note la remise en liberté, en novembre 2019, du professeur Kevin King, de l’université américaine en Afghanistan, pris en otage dans ce pays en 2016 ; et la libération par le Venezuela de Joshua Holt, en mai 2018.