Les États-Unis sont un partenaire fiable dans l’Arctique

Deux hommes assis avec des drapeaux entre leurs chaises (© Saul Loeb/AP Images)
Le président de l’Islande Gudni Johannesson, à droite, s’entretient le 18 mai avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken à Reykjavik. (© Saul Loeb/AP Images)

Les États-Unis sont attachés à la paix et à la prospérité de l’Arctique et coopèrent avec des partenaires internationaux pour s’attaquer à la crise climatique et à d’autres défis mondiaux.

Lors de son allocution prononcée le 20 mai* à la réunion des ministres du Conseil de l’Arctique, le secrétaire d’État Antony Blinken a qualifié la collaboration pérenne au sein du Conseil d’« indispensable » au développement pacifique et durable de la région.

« L’Arctique est plus qu’une région importante sur le plan stratégique ou économique », a déclaré M. Blinken à ses homologues réunis à Reykjavik, en Islande. « Il abrite nos populations. La coopération pacifique a été et doit rester l’emblème de l’Arctique. »

Les États-Unis et les sept autres pays de l’Arctique ont signé la Déclaration conjointe de 2021 réaffirmant l’engagement du Conseil à maintenir la paix, la stabilité et la coopération dans l’Arctique. Le Conseil a également publié son tout premier plan stratégique pour la prochaine décennie, énonçant les priorités des huit États membres de l’Arctique et des six organisations autochtones qui sont participantes permanentes.

Le secrétaire d’État Blinken a indiqué que le Conseil devrait œuvrer en priorité pour :

  • veiller à une gouvernance efficace et à la primauté du droit ;
  • mettre fin à la pandémie de COVID-19 et se préparer à faire face aux prochaines menaces sanitaires ; et
  • s’attaquer à la crise climatique et aux autres dangers qui menacent l’environnement.

Notant que le réchauffement de l’Arctique est trois fois plus rapide que la moyenne dans le monde, M. Blinken a remercié le Conseil pour ses efforts visant à mettre en relief les conséquences du changement climatique, mais a également exhorté les pays à réduire leurs émissions. Les États-Unis ont réduit leurs émissions du noir de carbone, issu des combustibles fossiles, de 34 % par rapport aux niveaux de 2013, la plus importante réduction de ce type réalisée par un État de l’Arctique.

Les États-Unis prévoient de fournir jusqu’à 1 million de dollars au Conseil de l’Arctique pour soutenir ses efforts sur le climat, a fait savoir le secrétaire d’État. Il a noté les progrès considérables accomplis par le Conseil sous la présidence de l’Islande pour relever les défis environnementaux, notamment les déchets marins.

Le chef de la diplomatie américaine s’est félicité de l’arrivée de la Russie à la présidence tournante du Conseil et s’est réjoui à la perspective de collaborer avec le Conseil de l’Arctique sur ses prochains travaux.

 

 

*en anglais