
Les États-Unis continuent de défendre la liberté de navigation face aux efforts historiques déployés pour la restreindre et saper le droit maritime international.
Dans son rapport annuel au Congrès sur la liberté de navigation publié le 10 mars*, le département de la Défense des États-Unis présente les objections du gouvernement américain aux revendications maritimes excessives et incompatibles avec le droit international de la mer.
En 2020, les forces américaines ont contesté 28 revendications maritimes excessives formulées par 19 requérants à travers le monde. La République populaire de Chine (RPC) est le pays qui a fait l’objet du plus grand nombre de contestations en raison de ses prétentions maritimes en mer de Chine méridionale et orientale.
USS John S. McCain (DDG 56) conducts freedom of navigation operation in the South China Sea.
U.S. forces operate in the South China Sea on a daily basis, as they have for more than a century.#FreeAndOpenIndoPacific #ForcetoBeReckonedWith
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— U.S. Navy (@USNavy) February 6, 2021
D’autres pays ont vu leurs revendications abondamment contestées, comme la Malaisie, pour ses prétentions en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Malacca, et le régime iranien, pour ses prétentions dans le détroit d’Ormuz et le golfe Persique. Le département de la Défense a également contesté les revendications illégitimes du régime de Maduro concernant des mesures de renforcement de la sécurité dans la mer des Caraïbes, en dehors des eaux territoriales du Venezuela.
« Les États-Unis défendront les droits, les libertés et les utilisations légales de la mer pour le bénéfice de toutes les nations, et ils se tiendront aux côtés des partenaires de même sensibilité qui en font autant », souligne le département de la Défense dans son rapport.
Le soutien des droits de navigation maritime internationaux est une composante essentielle des efforts déployés par les États-Unis pour maintenir l’ordre international fondé sur des règles. Ces efforts consistent notamment à encourager les pays à défendre les droits et les principes fondamentaux afin qu’ils puissent coexister pacifiquement et travailler ensemble.
« L’alternative à un ordre fondé sur des règles est un monde dans lequel la raison du plus fort est toujours la meilleure et il n’y a que quelques gagnants, et ce serait un monde bien plus violent et instable pour nous tous », a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken.
« Le département de la Défense continuera de soutenir un nombre croissant de pays respectueux du droit international et de l’ordre fondé sur des règles qui s’est avéré essentiel à la sécurité mondiale, à la stabilité et à la prospérité de toutes les nations », indique le rapport.
*en anglais