
Partout dans le monde, les États-Unis soutiennent et défendent les droits humains des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queers et intersexes (LGBTQI+).
C’est le cas, par exemple, en Inde, où les personnes transgenres sont médicalement mal desservies et sont souvent victimes de préjugés, de discrimination et de violence. Les États-Unis sont fiers d’apporter leur soutien aux populations qui s’emploient à ouvrir des centres de soins et à donner à la communauté transgenre indienne l’accès à des soins de santé de qualité.
« Les États-Unis soutiennent l’autonomisation de la communauté trans et non conformiste de genre », a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken, le 31 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la visibilité des personnes transgenres. « Nous continuerons d’œuvrer avec la société civile, les gouvernements de même sensibilité et d’autres défenseurs des droits humains » pour défendre les droits des LGBTQI+ dans le monde.
Cette collaboration existe déjà en Inde. En février 2020, l’hôpital privé Peerless de Calcutta a ouvert le premier centre de soins transgenre dans l’est de l’Inde avec l’aide du consulat général des États-Unis à Calcutta.

Ce centre de soins a vu le jour grâce à l’initiative Rainbow Talks lancée par le consulat des États-Unis. Rainbow Talks épaule l’ONG Prantakatha en offrant un lieu sûr, où les dirigeants de communautés issues de minorités de genre peuvent se réunir, organiser des ateliers de sensibilisation à l’intention des prestataires de soins de santé et discuter des problèmes qui les concernent.
Les militants communautaires ont travaillé avec l’hôpital Peerless afin de créer un centre de soins séparé, dédié à la prise en charge des personnes transgenres qui n’étaient pas les bienvenues dans les salles de soins traditionnelles pour hommes et femmes de l’hôpital.
Le dispensaire, baptisé Antar (ce qui signifie « moi intérieur ») offre à la communauté transgenre des soins de santé primaires et des examens de santé effectués par des médecins généralistes deux fois par mois.
Consul General Patti Hoffman inaugurated the first functional “Transgender Health and Wellness Centre” of Northeast India, in Imphal, Manipur. pic.twitter.com/dKeGnSxFiH
— US Consulate Kolkata (@USAndKolkata) March 26, 2021
The South Asian Young Queer Activists Network, also formed during the consulate’s Rainbow Talks, helps support transgender health on the ground and continues to work with U.S. Consulate General Kolkata. This group has been involved in a wide array of public health initiatives, like helping train transgender women as nurses in Kolkata and Dhaka, Bangladesh.
Le South Asian Young Queer Activists Network, également formé dans le cadre des Rainbow Talks, contribue au bien être médical des personnes trans sur le terrain, et continue de collaborer avec le consulat général des États-Unis à Calcutta. Ce groupe a participé à un large éventail d’initiatives de santé publique, comme la formation d’infirmières transgenres à Calcutta et à Dhaka, au Bangladesh.
Récemment, les Centres des États-Unis pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont, dans le cadre du Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), participé au lancement du Transgender Health and Wellness Centre à l’Institut des sciences médicales Jawaharlal Nehru, à Imphal (au Manipur). Ce centre offre un meilleur accès aux soins de santé, notamment aux soins médicaux contre le VIH/sida pour les hommes et les femmes transgenres du nord-est de l’Inde.
En coordination avec le consulat des États-Unis à Calcutta, les CDC ont travaillé avec le partenaire opérationnel I-TECH India, les collectivités locales, la Manipur State AIDS Control Society et la National AIDS Control Organization pour lancer le centre de soins.
« Les États-Unis sont déterminés à collaborer avec les gouvernements et les organisations de la société civile de même sensibilité pour soutenir et promouvoir les droits humains des personnes LGBTQI+. Nous sommes ici aujourd’hui pour soutenir cette vision », a déclaré la consule générale des États-Unis, Patti Hoffman, lors de l’ouverture du centre, le 25 mars. Cette inauguration réussie illustre la force du partenariat et de la coopération sanitaire entre les États-Unis et l’Inde. »