Déjà le plus gros bailleur de fonds pour les opérations de secours en faveur de la population syrienne, les États-Unis s’engagent à accepter sur leur territoire, au cours de l’année à venir, des réfugiés supplémentaires déplacés par le conflit en Syrie.
« Le président a donné pour instructions à ses collaborateurs d’accroître [le nombre de Syriens admis aux États-Unis] et il leur a demandé de prendre des dispositions pour accepter au moins 10 000 réfugiés syriens au cours de l’année budgétaire à venir », a indiqué Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche. La nouvelle année budgétaire débute le 1er octobre.
Depuis le début de la crise en 2011, les États-Unis ont alloué plus de 4,1 milliards de dollars au titre de l’assistance humanitaire* destinée à la population syrienne.
Entre les fonds réclamés par l’ONU et les sommes reçues, l’écart est de 60 %. Résultat : des coupes dans la distribution de vivres et la fourniture de services essentiels aux Syriens dans le besoin. Il est urgent que d’autres donateurs montent au créneau, et les États-Unis continuent de plaider pour un surcroît d’aide de la part de la communauté internationale*.
Vous pouvez montrer votre solidarité. Ce site de financement participatif* vous donne le moyen de contribuer à des organisations qui subviennent aux besoins des Syriens déplacés, qu’il s’agisse de leur procurer des vivres ou un abri ou d’apporter un soutien psychosocial aux enfants traumatisés par la guerre.
L’Agence des États-Unis pour le développement international explique sur son site Web comment les particuliers peuvent mobiliser des fonds* et fournir une aide matérielle* pour venir en aide aux victimes de catastrophes.
L’aide aux réfugiés s’inscrit dans le droit fil d’une longue tradition aux États-Unis. Depuis 1975, les États-Unis ont accueilli près de 3 millions de réfugiés qui fuient la violence et les persécutions à travers le monde : c’est plus que tous les autres pays au monde réunis.
Les Américains de tous les milieux peuvent aider les réfugiés à reconstruire leur vie aux États-Unis. Tout un réseau d’associations bénévoles est prêt à les encadrer, mais ils peuvent aussi agir de leur propre initiative.
*en anglais