Le plus grand parc solaire des États-Unis est en voie de construction.
La société israélienne Doral Renewables est en train de construire une ferme solaire de 5 260 hectares qui enjambera les comtés de Starke et de Pulaski, dans l’État d’Indiana. Le coût du projet s’élèvera à 1,5 milliard de dollars et devrait s’achever en deux ans. Une fois fonctionnel, il fournira de l’électricité à 75 000 foyers.
« Je n’ai jamais vu de ma vie un tel projet ici », a déclaré Mark Gourley, responsable municipal du comté de Starke, à told AP News*. « Cette énergie que nous récoltons ici dans le comté de Starke va enrichir les vies de tous les habitants du comté. »
La montée du solaire
Un parc solaire est une grande installation composée de panneaux photovoltaïques qui convertissent l’énergie solaire en électricité et la distribue à un réseau électrique centralisé.
Selon un rapport du département américain de l’Énergie*, publié plus tôt dans l’année, les États-Unis pourront produire 40 % de leur électricité à partir de l’énergie solaire d’ici 2035, et 45 % d’ici 2050.
L’énergie solaire fait déjà travailler environ 230 000 personnes aux États-Unis* (PDF, 29,7 Mo), et le département de l’Énergie prévoit 1,5 million d’emplois dans ce secteur d’ici 2035.
Une abondance de fermes solaires
Les États-Unis abritent plus de 2 500 parcs solaires, dont plusieurs sont en mesure d’alimenter des centaines de milliers de foyers.
Lorsqu’elle a été construite en 2015, l’installation de Solar Star, à Rosamond, en Californie, était la plus grande ferme solaire du monde.
Aujourd’hui, elle continue de générer assez d’électricité pour alimenter 255 000 maisons par an. Au cours des 20 dernières années, le dioxyde de carbone dont la centrale a empêché l’émission équivaudrait sur le plan climatique à éliminer 2 millions de voitures. Ce qui contribue à la réalisation des engagements des États-Unis en matière de lutte contre le changement climatique.
Les projets de Solar Star ont également créé plus de 650 emplois dans le bâtiment sur trois ans, et ont apporté quelque 500 millions de dollars à l’économie locale.
« Notre mission est clair : sauver la planète signifie créer des millions d’emplois bien rémunérés dans le secteur de l’énergie », a déclaré Jennifer Granholm, secrétaire américaine à l’Énergie*, le 10 décembre.
*en anglais