Ces dernières années, les professeurs d’université ont souvent eu recours aux MOOC (massive open online courses), ou FLOTs (formations en ligne ouvertes à tous), en français, pour partager leur savoir. Une aubaine pour les étudiants du monde entier.
Et pour ceux qui postulent dans des universités américaines, les MOOC sont un plus.
Les universités cherchent à attirer les meilleurs étudiants dans leurs établissements. Et les étudiants recherchent les meilleures universités. Les formations en ligne sont un bon moyen de mettre les deux en adéquation. « L’un des avantages des formations en ligne, c’est qu’elles sont accessibles à toute une gamme d’étudiants qui n’ont pas toujours accès à des cours rigoureux », explique Stuart Schmill, directeur du service des admissions au MIT.
En 2013, par exemple, le Massachusetts Institute of Technology a admis Battushig Myanganbayar*, de Mongolie. À 15 ans, le jeune homme avait fait un sans faute à l’examen du premier MOOC que l’université a consacré aux circuits et à l’électronique. Cette formation en ligne était du niveau de deuxième année d’études supérieures au MIT. La réussite de Myanganbayar, à un si jeune âge, a prouvé à l’université qu’il pourrait suivre les cours donnés à l’institut sans aucun problème. Et pour Battushig, le MOOC a été l’occasion de voir que le MIT enseignait des cours qui l’intéresseraient.
Sans ce MOOC, le MIT n’aurait jamais entendu parler de Battushig, et ce dernier n’aurait peut-être jamais cherché à y être admis.
« Quand un étudiant suit un cours que nous connaissons sur edX [la plate-forme bénévole sur laquelle le MIT distribue ses MOOC], et qu’il obtient de bons résultats, indique Schmill, ça nous donne une idée des résultats qu’il aurait obtenu lors d’un cours moins flexible. Ce sont des informations qui nous sont utiles ».
Carleen Maitland, professeur à la Penn State University, est intervenue comme consultante pendant les MOOC Camps, des ateliers organisés dans plusieurs ambassades américaines dans le monde pour développer les formations en ligne au travers de discussions animées par un modérateur. Ces formations permettent aux participants « d’avoir un avant-goût de l’enseignement supérieur aux États-Unis », affirme-t-elle, et de « savoir si c’est véritablement le chemin qu’ils veulent emprunter ».
« Si on propose un MOOC Camp et qu’on voit un étudiant qui en comprend très bien le contenu », explique elle, « on va peut-être lui parler et lui demander s’il s’est déjà renseigné sur nos programmes d’aide pour les boursiers qui viennent aux États-Unis. »
Si vous vous reconnaissez dans cette situation, explorez les MOOC Camps via le Bureau des affaires éducatives et culturelles du département d’État pour trouver ceux qui sont organisés près de chez vous. Pour de plus amples informations sur la procédure d’admission dans les universités aux États-Unis, suivez le MOOC à la demande de l’Université de Pennsylvanie, intitulé « Applying to U.S. Universities* » (Postuler dans les universités américaines).
*en anglais
