
Lorsque la pandémie de COVID-19 a fait son apparition en Tunisie, Faten Khalfallah a eu recours à l’impression 3D pour produire le plus d’équipements de protection individuelle possible, tels que des masques et des blouses, en manque dans les hôpitaux locaux.

Au Liban, à la suite de l’explosion du port de Beyrouth en 2020, Sabine Kai, ingénieure en mécanique, s’est associée à Rebecca Biswas, ingénieure en matériel informatique chez Juniper Networks et sa mentore, pour fournir aux élèves et aux enseignants des ordinateurs portables, un espace de travail calme et un accès à Internet, ce qui leur a permis de poursuivre leurs études.
La Tunisienne et la Libanaise font partie des plus de 1 000 anciennes participantes au programme d’échange TechWomen* du département d’État, lancé en 2011, qui améliorent la vie.
« Ces personnes – et les centaines d’autres femmes que TechWomen soutiendra au cours de la prochaine décennie – continueront de développer des moyens innovants d’utiliser leurs compétences », a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken le 20 octobre.
.@StateDept today celebrated 10 years of @TechWomen, which brings together the next generation of women #STEM leaders from Africa, Central Asia, and the Middle East for a professional mentorship and exchange program. We look forward to the next ten years! #TechWomen22 🧪 🖥️ pic.twitter.com/QL3YV77TxL
— Educational & Cultural Affairs—U.S. Dept. of State (@ECAatState) October 24, 2022
Axé à l’origine sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, TechWomen a été depuis étendu à l’Afrique subsaharienne ainsi qu’à l’Asie du Sud et centrale.
Et maintenant, le programme s’apprête à franchir une nouvelle étape. Le secrétaire d’État a fait savoir que TechWomen allait s’étendre aux Balkans, en commençant par l’Albanie et le Monténégro, et à Chicago, le principal pôle économique et culturel du Midwest, pour exploiter le secteur technologique en pleine croissance de cette ville.
Le chef de la diplomatie américaine a également annoncé que le département d’État allait :
- lancer le premier Sommet mondial sur les femmes dans la tech, qui réunira des anciennes participantes et des mentores américaines, et qui s’achèvera par un concours avec subventions de démarrage à la clé pour soutenir les innovations les plus prometteuses ;
- renforcer le lien entre TechWomen et TechGirls*, un programme d’échange pour les filles âgées de 15 à 17 ans, en réservant certaines places dans les activités de TechWomen à d’anciennes participantes de TechGirls ;
- et créer trois « NextGen TechCamps* » régionaux pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Asie du Sud et centrale, et l’Afrique subsaharienne, lesquels tireront parti de l’expertise des anciennes participantes à TechWomen.
La Sud-Africaine Lindiwe Matlali a pris les devants. L’ancienne participante à TechWomen a fondé Africa Teen Geeks*, un organisme à but non lucratif qui a élaboré, en lien avec le ministère sud-africain de l’Éducation, un programme scolaire sur l’apprentissage du codage, de la robotique et d’autres technologies dont ont déjà bénéficié 800 000 élèves.
« En même temps, il aide les élèves à acquérir des compétences qui les rendront plus compétitifs pour les emplois du XXIe siècle », a fait observer Antony Blinken.
Norah Magero, du Kenya, avait toujours cru que les femmes à la tête des grandes entreprises technologiques mondiales devaient posséder des compétences profondément différentes des siennes. « TechWomen m’a fait découvrir un réseau de femmes leaders qui m’a aidée à comprendre que tout ce dont j’avais besoin, c’était de croire en moi. »
For over a decade, @TechWomen has connected and grown a global community of women leaders in #STEM. #ExchangeAlumni Norah Magero talks about how the program has empowered her and others to become leaders in their fields. #TechWomen10 pic.twitter.com/VZR6ToDQaL
— Educational & Cultural Affairs—U.S. Dept. of State (@ECAatState) October 21, 2022
*en anglais