Être en forme, c’est avoir une bonne condition physique, mais c’est aussi être bien dans sa peau. Normalement, on sait ce qu’il faut faire pour quelqu’un qui est malade ou blessé. Mais face aux troubles mentaux, la situation se complique. À commencer parce qu’ils sont difficiles à identifier.

Harriet Yayra Adzofu, une infirmière psychiatrique qui a participé au programme Mandela Washington Fellowship en 2014, énumère des symptômes courants* de maladies mentales, notamment l’isolement social, des maux physiques sans cause apparente et la prise répétée de substances toxiques créant un phénomène de dépendance.

Se faire prendre en charge lorsque ça s’impose

Les troubles de santé mentale sont l’une des principales causes de handicap chez les enfants dans le monde – près de 20 % en souffrent. Malheureusement, les pays dont la population est la plus jeune sont ceux où l’accès aux soins psychiatriques est le plus faible. Exemple : l’Afrique subsaharienne, où plus de 70 % de la population* a moins de 30 ans  alors qu’on ne compte qu’un psychiatre par million d’habitants, d’après les estimations de l’Organisation mondiale de la santé.

Les crises de toutes sortes, les guerres et les catastrophes naturelles peuvent aggraver les troubles mentaux.

On ne sait pas toujours très bien comment se comporter face aux personnes qui en sont atteintes. L’important, c’est de ne pas les stigmatiser. Familiarisez-vous avec cette fiche d’information*, rédigée par l’Initiative pour les jeunes leaders africains, pour apprendre le vrai du faux et partager vos connaissances sur le thème de la santé mentale.

 

*en anglais