Les vagues seraient-elles l’énergie du futur ?

Sur un site d’essai à Hawaï, l’US Navy capture le mouvement des vagues pour produire de l’électricité.

Ces tests sont réalisés dans le cadre de l’objectif que l’US Navy s’est fixé : assurer la moitié de ses besoins énergétiques grâce à des sources renouvelables d’ici 2020. D’après les premières estimations, cette technique pourrait, à terme, répondre à un quart des besoins énergétiques de tous les États-Unis et réduire significativement le recours au pétrole, au gaz et au charbon.

« Quand on pense à tous les États côtiers qui sont bordés par l’océan […] l’énergie houlomotrice a un gros potentiel », explique Jose Zayas du département américain de l’Énergie qui a participé au financement du projet. Selon Zayas, les États-Unis pourraient assurer 20 à 28 % de leurs besoins énergétiques avec la force houlomotrice sans empiéter sur les aires marines protégées ou d’autres milieux aquatiques vulnérables.

Pour l’instant, la Navy espère que ce système pourra alimenter les stations de ravitaillement pour sa flotte et fournir de l’électricité aux populations côtières du monde entier. Les Hawaïens en profitent sans aucun doute : après avoir traversé un câble d’un kilomètre sous l’eau jusqu’à une base militaire, le courant alimente le réseau électrique de l’État.

Première production d’électricité houlomotrice aux USA à Hawaï, un projet de l’université d’Hawaï

De leur côté, en Californie, des chercheurs participant au projet CalWave* du laboratoire national Lawrence Berkeley travaillent aussi à convertir les vagues en électricité. Certains de ces projets avant-gardistes donnent l’impression de relever de la science-fiction.

Et pendant que ces chercheurs sont plongés dans les vagues, d’autres tentent de capturer de l’« énergie bleue », celle produite quand une rivière entre en contact avec l’océan.

Cet article se fonde sur des dépêches de l’Associated Press.

 

*en anglais