Comment peut-on accélérer les recherches et les avancées scientifiques ? Une façon d’y parvenir est de donner aux chercheurs un meilleur moyen d’accéder aux 25 millions d’articles scientifiques contenus dans une base de données régie par l’intelligence artificielle.
C’est du moins l’avis du co-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, et de son épouse, Priscilla Chan.
En janvier, leur Chan Zuckerberg Initiative* a acheté Meta, un moteur de recherche qui met à profit l’intelligence artificielle pour trier le flux des résultats des travaux scientifiques. Du coup, les chercheurs trouvent d’abord les documents qui sont les plus importants et les plus pertinents pour eux.
La Chan Zuckerberg Initiative n’a pas acquis l’entreprise Meta simplement parce que c’était cool. Cette acquisition reflète l’engagement qu’elle a pris récemment d’investir 3 milliards de dollars dans des programmes destinés à guérir, prévenir ou traiter toutes les maladies d’ici la fin du XXIe siècle. L’idée est donc de mettre à la disposition des scientifiques et des étudiants les atouts de l’intelligence artificielle pour les aider à découvrir de nouvelles possibilités et faciliter les avancées.
Ce moteur de recherche sera gratuit et disponible à tous dans le courant de l’année. On peut s’inscrire dès à présent pour réserver un compte*.
Chan Zuckerberg Initiative acquires and will free up science search engine Meta https://t.co/5tsUzPj6DY by @joshconstine
— TechCrunch (@TechCrunch) January 23, 2017
La Chan Zuckerberg Initiative acquiert le moteur de recherche scientifique Meta qui deviendra gratuit
L’organisation philanthropique de Mark Zuckerberg et Priscilla Chan, dotée de 45 milliards de dollars, fait une première acquisition destinée à aider les scientifiques à rechercher, consulter et comparer plus de 26…
Les scientifiques du monde entier échangent entre eux les résultats de leurs travaux dans des revues évaluées par leurs confrères. Dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des maths, où les travaux avancent à grand rythme, les scientifiques ont du mal à suivre tous les nouveaux articles qui paraissent. En biomédecine uniquement, 4 000 nouveaux articles sont publiés chaque jour.
Un cerveau humain ne peut pas traiter une telle quantité de données, mais c’est une tâche aisée pour les réseaux de neurones artificiels, aux capacités avancées.
« Ce genre de plateforme offre un potentiel pratiquement illimité », affirment Cori Bargmann et Brian Pinkerton, de la Chan Zuckerberg Initiative.
Voici ce que le moteur de recherche pourra faire :
- Pour les étudiants : Meta facilitera la rédaction des articles. Le moteur de recherche affichera les résultats en sélectionnant les articles des scientifiques les plus connus dans leur domaine et aidera les étudiants à prioriser leur lecture.
- Pour les scientifiques : Il pourra repérer les données les plus récentes et les plus pertinentes, et indiquer quelles expérimentations ont déjà été faites. Les chercheurs pourront donc se concentrer sur de nouveaux champs d’études.
- Pour les universités et les entreprises : Les organisations pourront observer les tendances pour repérer les domaines où les innovations voient le jour. Ce qui les aidera à décider quels projets prometteurs elles veulent financer.
« À partir d’aujourd’hui, notre intention n’est plus de tirer profit des données et des capacités de Meta, écrit Sam Molyneux, le PDG de Meta. Notre but est en revanche de veiller à les mettre à la disposition de ceux qui en ont le plus besoin, dans tous les secteurs et aussi rapidement que possible, dans l’intérêt du monde entier. »
*en anglais