L’intolérance « n’a pas sa place en Amérique », déclare le président Trump

Mémorial fait de fleurs, d’une photo et d’un écriteau par terre, dans une rue (© AP Images)
Un mémorial improvisé à la mémoire de Heather Heyer, tuée par un homme qui a foncé avec sa voiture dans une foule de manifestants contre l’extrême droite en Virginie (© AP Images)

Le Premier Amendement à la Constitution des États-Unis protège la liberté d’expression des Américains. Cela ne veut pas dire pour autant que le gouvernement ou les citoyens approuvent le discours haineux ou les propos offensants.

Le ministre américain de la Justice (Attorney General) Jeff Sessions a juré de faire respecter ce principe suite aux violences raciales du 12 août à Charlottesville, en Virginie, qui ont causé la mort d’une femme. Elle a été tuée par une voiture qui a foncé dans un groupe d’opposants à une manifestation de militants nationalistes blancs et d’autres groupes extrémistes. Deux agents de police sont également décédés dans le crash de l’hélicoptère duquel ils observaient la manifestation.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté possible cet étalage monstrueux de haine, d’intolérance et de violence. Cela n’a pas sa place en Amérique. »

— Le président Trump

« La violence et les morts de Charlottesville frappent le droit et la justice américaine en plein cœur, a déclaré Jeff Sessions. Quand de telles actions découlent de l’intolérance raciale et de la haine, elles trahissent nos valeurs fondamentales et ne peuvent être tolérées. »

En dépit du Premier Amendement, les tribunaux ne protègent pas tous les discours. C’est le cas si le discours peut être considéré raisonnablement comme une incitation à la violence ou à d’autres activités illégales. Selon le principe essentiel qui guide les tribunaux, si une personne en menace directement une autre ou bien si elle incite un groupe à commettre des violences imminentes, le discours n’est pas protégé et le gouvernement a le droit d’intervenir.

« Soyez assurés que nous étayerons et ferons avancer l’enquête vers les chefs d’accusation les plus graves qui puissent être retenus, parce que c’est une attaque incontestablement inacceptable et néfaste, qui ne peut être acceptée en Amérique », a ajouté Jeff Sessions en réponse à la violente attaque qui a eu lieu à Charlottesville.