
Les États-Unis sont déterminés à soutenir l’infrastructure sanitaire en Afrique.
Dernière preuve de cet attachement : la signature d’un nouvel accord* avec l’Union africaine (UA) sur la création d’un Centre africain de contrôle et de prévention des maladies.
Signé le 13 avril à Washington par le secrétaire d’État, John Kerry, et par la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, ce mémorandum de coopération met l’expertise des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies* (CDC) à la disposition des responsables de la santé publique en Afrique.
« Au titre de ce nouveau mémorandum, nos experts du CDC fourniront une assistance technique à l’appui d’une unité de veille et d’intervention ainsi que d’un centre d’opérations d’urgence », a expliqué John Kerry.
Le CDC décernera également des bourses à des épidémiologistes africains en poste à l’Office de coordination du nouveau Centre de contrôle et de prévention des maladies, à Addis-Abeba. La flambée d’Ebola a certainement démontré la nécessité d’une plus grande coopération sanitaire à l’échelle du continent africain, a noté le directeur du CDC, Tom Frieden, dans un communiqué de presse en date du 13 avril*.
« Ce mémorandum fait fond sur l’engagement des États-Unis à promouvoir la santé publique dans toute l’Afrique et la sécurité sanitaire à l’échelle mondiale », a-t-il ajouté.
Face à l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique, les États-Unis ont déployé 3 000 soldats qui ont construit des centres de traitement et prêté main forte aux travailleurs de la santé sur le terrain. La contribution des États-Unis, tout inclus, s’est élevée à 1 milliard de dollars. Et aujourd’hui encore, les États-Unis travaillent aux côtés de toutes les parties concernées.
L’engagement de Washington en faveur de l’Afrique s’étend au-delà du secteur de la santé publique. Les États-Unis encouragent l’épanouissement économique du continent par le biais de la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA). Ils cherchent à renforcer le pouvoir d’action des jeunes avec leur Initiative pour les jeunes leaders africains* (YALI), et à resserrer la coopération avec l’Union africaine*.
« Nous sommes convaincus que l’Afrique a un énorme potentiel – un potentiel vraiment unique à l’échelle planétaire – tant sur le plan de la croissance politique et économique que du développement. Et nous savons que l’Union africaine va jouer un rôle absolument crucial dans la réalisation de cette croissance et de ce développement », a souligné John Kerry.
*en anglais