Message du Président à l’occasion du Hadj et de l’Aïd al-Adha
À l’heure où plus de deux millions de musulmans à travers les États-Unis et le monde marquent la fin de leur pèlerinage à La Mecque, Michelle et moi adressons nos vœux les plus chaleureux aux croyants du monde entier qui fêtent l’Aïd al-Adha.
Ce pèlerinage et l’Aïd al-Adha sont fondés sur les notions de sacrifice, d’aumône et d’égalité. Des milliers de musulmans du monde entier se rendent à La Mecque et à Médina, n’emportant rien de valeur avec eux et simplement vêtus de blanc – debout, serrés les uns contre les autres, ils sont égaux face à Dieu. Cette expérience est le signe que pas un être humain n’est plus digne qu’un autre. Elle rappelle le principe sur lequel est fondé notre pays : e pluribus unum – de plusieurs, un seul. Indépendamment des considérations de race, de religion ou de genre, il nous est rappelé que c’est cette riche diversité qui fait la force de notre nation.
L’Aïd al-Adha est aussi l’occasion de donner de la nourriture, un abri et des soins aux nécessiteux. Les musulmans américains se sont toujours associés aux communautés et aux entités d’autres confessions pour venir en aide aux victimes de la faim et des conflits, tant chez nous qu’à l’étranger. Et aujourd’hui encore, en cette époque de besoins désespérés, des organisations de musulmans américains figurent aux premiers rangs de ceux qui portent secours aux victimes de la crise actuelle des réfugiés.
Puissent les prières pour la paix, adressées par les pèlerins comme par les fidèles de toutes religions, être entendues et exaucées. À tous ceux qui marquent cette occasion, Aïd Moubarak de la part de ma famille à la vôtre.
Lisez l’exemple des écoles publiques de la ville de New York, qui ont rajouté les fêtes musulmanes de l’Aïd al-Adha et de l’Aïd al-Fitr au calendrier scolaire pour que les enfants n’aient pas à choisir entre leur religion et leur éducation.