Depuis le premier Sommet des Amériques tenu en 1994, les dirigeants de l’hémisphère occidental placent la démocratie au premier rang de leurs priorités.
Lors de celui qui se tiendra cette année à Los Angeles début juin, les pays professeront leur engagement envers :
- des élections libres et équitables ;
- la protection des défenseurs des droits humains, des militants pour l’environnement, des journalistes, des travailleurs, des femmes et des filles dans toute leur diversité, et des membres des groupes vulnérables et marginalisés ;
- un gouvernement ouvert ;
- la lutte contre la corruption ;
- et la documentation et la surveillance de la répression.
« Nous avons également la responsabilité de parler haut et fort et de nous exprimer collectivement lorsque nous voyons des gouvernements affaiblir la démocratie chez eux, restreindre la liberté de la presse, menacer les opposants politiques, saper l’indépendance des tribunaux », a déclaré le chef de la diplomatie américaine, le 3 mai*.
Les États-Unis sont déterminés à respecter leurs propres engagements, notamment à écouter les recommandations de diverses voix et à soutenir la démocratie, la transparence et la bonne gouvernance. Tous ces éléments constituent des priorités durant « l’année d’action » qui a été lancée lors du Sommet pour la démocratie, en décembre 2021.
D’autres pays, comme le Brésil, le Canada, le Costa Rica, le Mexique, le Paraguay et le Pérou, ont également pris des engagements et fixé des objectifs en amont du sommet des Amériques.
Leurs engagements portent sur la défense des valeurs démocratiques, la promotion des droits humains et la lutte contre la crise climatique.
Outre les chefs de gouvernement, des représentants d’entreprises et d’organisations non gouvernementales discuteront de leurs plans pour renforcer et atteindre ces objectifs. Également au menu : un sommet de la jeunesse et un sommet des médias.
« Les États-Unis ont préparé le Sommet des Amériques le plus inclusif de l’histoire, en veillant à ce que les groupes de la société civile et les dirigeants du secteur privé soient non seulement inclus dans les réunions de Los Angeles, mais qu’ils puissent aussi dialoguer directement avec les gouvernements », s’est félicité Antony Blinken.
*en anglais
