Les équipements conçus pour aller dans l’espace sont actuellement utilisés par des équipes de secours sur terre.
Après le tremblement de terre de magnitude 7,8 au Népal, le 25 avril, les États-Unis ont fait parvenir aux secouristes deux prototypes du FINDER (Finding Individuals for Disaster and Emergency Response – Retrouver des individus lors de catastrophes et intervention d’urgence).
Grâce à ce radar, une équipe de secours internationale a localisé quatre hommes ensevelis sous trois mètres de débris dans le village de Chautara.
Comment a-t-elle retrouvé ces hommes ? Le FINDER a détecté leurs battements de cœur.
Le FINDER est le fruit de la collaboration entre le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA et le Conseil de la science et de la technologie du département de la Sécurité intérieure.
« La technologie de la NASA joue plusieurs rôles : mener des explorations, protéger la vie des astronautes et améliorer – voire sauver – celle des gens sur terre, a expliqué le technicien en chef de la NASA David Miller. Le FINDER illustre l’influence énorme sur la vie terrestre de la technologie conçue pour l’exploration spatiale. »

Le FINDER émet des micro-ondes qui lui permettent de détecter le moindre mouvement grâce à des algorithmes similaires à ceux utilisés pour mesurer les orbites planétaires. Le logiciel du FINDER est extrêmement puissant et précis. Il est capable de distinguer les battements de cœur d’un humain de ceux d’un animal, sous 10 mètres de débris.
« La pierre de touche de toute technologie, c’est son fonctionnement dans des situations réelles, a expliqué Reginald Brothers, le sous-secrétaire aux sciences et à la technologie du département de l’Intérieur. Évidemment, personne ne souhaite voir de catastrophes, mais des outils comme celui-ci sont créés pour nous venir en aide lorsque nos pires cauchemars se réalisent. Je suis fier que l’on ait pu fournir les instruments qui ont contribué à sauver ces quatre hommes. »
Les États-Unis soutiennent activement les opérations humanitaires en cours au Népal par le biais de l’USAID et de l’armée américaine.