New York mise sur les femmes pour s’imposer dans le secteur tech

New York entend bien devenir le prochain pôle de la technologie aux États-Unis. Pour mettre toutes les chances de son côté, la ville triple ses investissements dans les programmes à l’intention des futurs informaticiens – et informaticiennes. Car elle espère encourager davantage de femmes à se lancer dans la haute technologie.

Une composante clé de l’avenir tech de la Grande Pomme est justement en train de se construire sur Roosevelt Island, une île de l’East River nichée entre Manhattan et le Queens. Un complexe au nom prometteur : Cornell Tech, une institution de recherche et de troisième cycle affiliée à l’université Cornell et au Technion, le MIT israélien.

Au cours des 30 années à venir, voilà ce qu’on pourrait attendre de ce futur campus :

  • 48 000 nouveaux emplois* ;
  • multiplication par deux du nombre d’étudiants de troisième cycle et de professeurs, à plein temps ;
  • des retombées économiques d’une valeur de 33 milliards de dollars ;
  • réduction de l’écart entre les hommes et les femmes dans le secteur de la technologie.

« Ça va changer la donne* », se réjouissait la gouverneure adjointe de l’État, Kathy Hochul, cet été. « Je ne compte plus le nombre d’entreprises de high-tech que je suis allée voir depuis la cérémonie d’inauguration des travaux, l’année dernière, et qui sont impatientes de voir des diplômés sortir de Cornell Tech. C’est ce que j’entends partout. »

Cornell Tech a noué un partenariat avec la City University of New York et d’autres acteurs clés pour lancer l’initiative « Les femmes dans la technologie et l’entrepreneuriat à New York ». C’est une façon de préparer les jeunes femmes à faire carrière dans ce domaine.

La société Accenture, un leader dans le domaine des services technologiques, a fait savoir qu’au moins 40 % de ses nouvelles recrues, à New York et dans le tout le pays, seraient des femmes.

D’autres grands noms de l’industrie sont également déterminés à élargir les possibilités de formation et les débouchés, pour les femmes comme pour les hommes : Kickstarter, Viacom, Genome, LearnVest, Bloomberg et Google, par exemple.

Le ministère américain du Travail estime que, d’ici 2024, 1,1 million d’emplois liés à l’informatique seront à pourvoir aux États-Unis.

 

Adaptation d’un article publié initialement en anglais sur le site de la Voix de l’Amérique.

 

*en anglais