Lorsque la force internationale de combat menée par l’OTAN en Afghanistan a mis officiellement fin à ses opérations, le 28 octobre, le président Obama a déclaré*: « La guerre la plus longue de l’histoire des États-Unis prend fin de manière responsable. »
Depuis octobre 2001, des militaires et des civils de plus d’une cinquantaine de pays travaillent aux côtés d’Afghans pour les aider à reconstruire leur nation après des décennies de guerre et sous le joug des talibans. Les statistiques parlent d’elles-mêmes :
- Les effectifs scolaires en Afghanistan* ont été multipliés par dix, et près de 10 millions d’enfants sont inscrits maintenant à l’école.
- 40 % des inscrits sont des filles, qui n’avaient pas le droit d’aller à l’école sous les talibans.
- Le taux de mortalité maternelle est tombé de 16 % à 3 %.
- Le taux de mortalité des enfants âgés de moins de 5 ans* est passé de 25 % à moins de 10 %.
- Alors qu’elles devaient être escortées par un membre de leur famille de sexe masculin quand elles sortaient dans la rue, les femmes peuvent aujourd’hui devenir médecin et soigner des patients des deux sexes.
- Des femmes occupent 28 % des sièges au parlement afghan.
- Des forces afghanes formées ont pris la direction de la sécurité de leur pays.
- Le peuple afghan a tenu des élections historiques et mené à bien la première passation démocratique du pouvoir dans les annales du pays.
Pour autant, ajoute le président Obama, l’Afghanistan demeure un endroit dangereux, et les Afghans continuent de consentir « d’énormes sacrifices » pour défendre leur pays. Le gouvernement afghan a invité les États-Unis et d’autres pays à maintenir sur place une présence militaire limitée pour entraîner, conseiller et soutenir les forces afghanes et mener des opérations anti-terroristes contre les éléments résiduels d’Al-Qaïda.
« Notre personnel continuera de courir des risques, mais cela reflète l’engagement durable des États-Unis envers le peuple afghan et un Afghanistan uni, souverain et en sécurité, et qui ne servira plus jamais de tremplin pour des attaques contre notre pays », a souligné le président Obama.
*en anglais