
Pour la toute première fois, le gouvernement américain a donné l’autorisation à une entreprise privée d’envoyer un vaisseau spatial au-delà de l’orbite terrestre et de se poser sur la Lune.
Le 3 août, la FAA a donné son aval* à Moon Express* pour qu’elle pose sur la Lune un véhicule de la taille d’une machine à laver. Au lieu de rouler, le véhicule se déplacera par petits sauts sur la surface lunaire, propulsé par son moteur.
« Pourquoi ramper quand on peut voler ? », demande Bob Richards, directeur général de Moon Express, basée à Cap Canaveral, en Floride.
Le véhicule sera lancé de Nouvelle-Zélande à la fin 2017, sur une fusée de la start-up Rocket Lab, indique Bob Richards. Le vol, qui coûte 10 millions de dollars, sera le premier d’un grand nombre de missions prévues. Le but : exploiter les ressources lunaires comme le platine et vendre de la poussière et des pierres de Lune.
Thrilled to announce formal USG approval for our Moon Express 2017 mission https://t.co/4YxItqdbfm pic.twitter.com/bHNp38fv7g
— MOON ΞXPRΞSS (@MoonEx) August 3, 2016
Extatique d’annoncer l’autorisation officielle du gouvernement américain pour notre mission Moon Express de 2017.
L’obtention du feu vert – pas exactement un permis, mais la confirmation que la mission n’aura pas de conséquences néfastes et que l’entreprise peut aller de l’avant – « est une étape importante, et ce n’est pas invraisemblable qu’ils réussissent », commente John Logsdon, spécialiste de la politique spatiale retraité de l’université George Washington.
L’entreprise est en compétition avec plusieurs autres groupes pour le Google Lunar XPrize*. Le prix de 20 millions de dollars* sera attribué à la première entreprise privée qui parviendra à faire alunir un véhicule capable de parcourir au moins 500 mètres.
Les gouvernements des États-Unis, de la Chine et de l’ancienne Union soviétique ont déjà envoyé des astromobiles sur la Lune. Le Jade Rabbit, envoyé par la Chine, est maintenant hors service. Depuis 1972, aucun homme n’est retourné sur la Lune.
*en anglais