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L’ingénieur industriel Paul Tasner a passé la plus grande partie de sa carrière à fabriquer du plastique, surtout des emballages-coques comme ceux qui recouvrent beaucoup de produits qu’on achète. Vous savez, le genre d’emballages vraiment difficiles à ouvrir, même avec des ciseaux.

À tel point que ça énervait même Paul Tasner. Alors une fois sa carrière dans le plastique terminée, ce Californien a décidé de créer des emballages biodégradables, d’une qualité égale à celle du plastique. Son objectif était de développer des emballages à composter, qui viendraient enrichir le sol plutôt que de s’entasser dans les dépotoirs pendant des milliers d’années.

À cette fin, l’ingénieur américain a joint ses efforts à ceux de son amie Elena Olivari, qui avait de l’expérience dans les domaines de l’ingénierie et du design. Ensemble, ils sont parvenus à mettre au point un moyen de fabriquer des emballages pour des produits de consommation faits à 100 % avec des matériaux végétaux et de la pâte à papier recyclés. Ils ont baptisé leur entreprise PulpWorks* et l’ont lancée en 2011.

PulpWorks Inc essaie de réduire les déchets plastiques en fournissant des matériaux d’emballage faits de plantes et de pâte à papier.

Paul Tasner, âgé maintenant de 71 ans, a conclu des accords avec une demi-douzaine de ses anciens contacts qui se servent de fibres agricoles pour concevoir diverses textures et couleurs. Sa société comprend six partenaires établis dans cinq pays de continents différents, qui utilisent des matériaux locaux exclusivement.

Paul Tasner et Elena Olivari sont particulièrement contents de leur partenariat avec Genera Energy*. L’entreprise basée au Tennessee, et créée il y a 8 ans, transforme des fibres végétales et d’autres types de biomasse en carburant et en produits chimiques, notamment.

Aujourd’hui, PulpWorks est le leader de l’emballage écologique, une grande source de satisfaction pour Paul Tasner.

« Chaque emballage qu’on produit représente un bout de plastique en moins à la déchetterie, se réjouit-il. Qu’est-ce qu’on peut faire de mieux? Excepté de recommencer un milliard de fois, et c’est notre objectif. »

Adaptation d’un article publié initialement sur le site de la Voix de l’Amérique*.

 

* en anglais