
À force de respirer un air pollué, on finit par ne pas se sentir dans son assiette. C’est bien connu. Ce qu’on sait moins, c’est que l’assiette elle-même en prend un coup : elle risque d’être plus difficile à remplir parce que la pollution détruit les récoltes. Une étude menée récemment en Inde a déterminé que les rendements sont presque réduits de moitié dans les régions polluées.

Que faire ? Remplacer les vieux fours par des cuisinières non polluantes et moins énergivores, réduire les feux à ciel ouvert et équiper les véhicules diesel de filtres à particules, par exemple. Des mesures simples et qui font rapidement de l’effet : l’air est plus pur, et les rendements agricoles sont meilleurs.