Un homme debout à côté de civettes enfermées dans une cage (© Liu Dawei/Xinhua/AP Images)
Des civettes vendues sur un marché d’espèces sauvages à Guangzhou, en Chine, en 2004. Des études établissent un lien entre la traite d’animaux comme ceux-ci et les flambées de maladies. (© Liu Dawei/Xinhua/AP Images)

La Chine et d’autres pays doivent fermer définitivement les marchés qui sont des lieux propices au trafic d’animaux sauvages et représentent un danger pour la sécurité publique, a recommandé le secrétaire d’État Michael R. Pompeo, le 22 avril.

Certains marchés qui vendent des espèces vivantes pour la consommation humaine « pourraient avoir joué un rôle essentiel dans la propagation de la pandémie de COVID-19 », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie américaine a également fait remarquer le lien étroit qui existe entre les espèces illégales vendues dans ces marchés et les zoonoses, ces maladies transmissibles de l’animal à l’Homme. Ces espèces sont souvent abattues sur place, dans des conditions sanitaires qui laissent à désirer.

La fermeture de ces marchés « réduirait les risques pour la santé humaine à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine et découragerait la consommation d’animaux sauvages faisant l’objet d’un trafic et de produits issus de ces animaux », a souligné M. Pompeo.

Un homme dans une rue, tenant un gros écureuil par la queue (© Vincent Yu/AP Images)
Le propriétaire d’un étalage exhibe un écureuil volant au marché de Xin Yuan, à Guangzhou, une ville du sud-est de la Chine. (© Vincent Yu/AP Images)

De plus, la propagation des virus du SRAS* et de la grippe aviaire H5N1* a été associée à ces marchés d’espèces vivantes.

Les premières recherches scientifiques* menées sur les origines du COVID-19 ont établi un lien entre l’apparition du virus et le marché de gros de fruits de mer de Huanan, dans la ville de Wuhan en Chine, où auraient été vendus* des serpents, des castors, des crocodiles et des porcs-épics.

La Chine est le plus grand marché d’espèces animales illégales du monde, d’après un rapport de 2018* sur le rôle du géant asiatique dans le trafic d’animaux sauvages et des mesures de lutte prises par l’État.

« Nous appelons tous les gouvernements à se joindre à nous pour combattre le fléau du trafic d’espèces sauvages et y mettre fin », a insisté le secrétaire d’État.

 

*en anglais