« Quand quelqu’un de mon pays me voit ou m’entend parler, la première chose qu’on me dit, c’est que je suis américain », dit Aly Ghanim, un Américain d’origine gambienne qui dirige aujourd’hui une association d’entreprises halal à Washington.
Le récit d’Aly n’a rien d’unique. Des musulmans américains sont à la tête de milliers d’entreprises aux États-Unis. Et comme tous leurs compatriotes des milieux d’affaires, ils participent activement aux chambres de commerce, aux associations professionnelles et à d’autres organisations qui défendent leurs intérêts.
Pour Aly, qui est allé à l’école avec des camarades pratiquant une religion autre que l’islam, il n’est pas plus difficile d’être musulman en Amérique que d’appartenir à tout autre groupe minoritaire.
« Vous pouvez être vous-même, vous savez, tant que vous n’empiétez pas sur les droits des autres, explique-t-il. Personne ne va vous embêter ni vous jouer quelque tour que ce soit. »
