Fortune a publié récemment sa liste des 50 femmes d’affaires les plus influentes* en 2016. Et oui, la méga star Beyoncé fait parler d’elle. Mais probablement pas pour la raison que vous croyez.
Qui trouve-t-on dans le classement ? Des femmes à la tête d’entreprises dont la valeur combinée dépasse le millier de milliards de dollars.

Mary Barra, de General Motors, conserve sa place en tête de liste. GM s’est associé récemment avec l’entreprise Lyft pour développer un nouveau type de transport qui allie l’auto-partage et les véhicules autonomes*. Dans le cadre d’une initiative lancée par Barack Obama pour promouvoir l’égalité des sexes, la première femme PDG du géant automobile américain s’est engagée à mener une étude sur les différences salariales en fonction du sexe au sein de son entreprise.

Susan Wojcicki, de YouTube, a étoffé les fonctions du site détenu par Google avec le streaming en direct et les vidéos de réalité virtuelle. Vous aimez les doodles de Google ? Susan Wojcicki est à l’origine des illustrations originales et souvent impressionnantes du logo de Google qui attirent notre attention sur les jours fériés et autres événements importants de l’année. Susan est une fervente défenseuse du congé parental*. Chez Google, les salariés ont droit à 18 semaines payées de congé parental.

Indra Nooyi, de PepsiCo Inc., s’efforce depuis 10 ans d’orienter le géant du soda vers des marques plus axées sur la santé. Par exemple, les boissons Gatorade ou les barres de céréales Oats font partie des marques qu’elle a acquises. La société s’est également investie dans les activités de la fondation Healthy Weight Commitment, qui lutte contre l’obésité des enfants. Et Indra Nooyi s’occupe aussi des questions d’égalité des sexes*.

Ursula Burns, de Xerox, est la première Afro-Américaine à diriger une société Fortune 500. Elle a transformé Xerox, une entreprise spécialisée au départ dans la photocopie et l’impression, en une société de technologie et de services. Barack Obama l’a nommée membre du President’s Export Council*, centré sur le commerce, et de son Council on Jobs and Competitiveness. Elle a activement participé à la création de Change the Equation, une organisation qui cherche à améliorer l’enseignement des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des maths (STEM).

Rosalind Brewer, de Sam’s Club, dirige les entrepôts de Wal-Mart depuis quatre ans. C’est elle qui a lancé l’appli grâce à laquelle les clients peuvent payer sans passer en caisse. C’est elle, également, qui a mis en route l’option permettant aux clients de récupérer dans les magasins des produits achetés en ligne. Rosalind Brewer participe à la campagne My Brother’s Keeper* lancée par Barack Obama pour aider les jeunes gens de couleur qui travaillent dur.
Et Beyoncé ? « Queen Bey », comme l’ont surnommée les Américains, ne fait pas partie de la liste officielle, en fait. Elle occupe la 51e place, un peu comme un bonus. « L’émancipation des femmes semble être un thème récurrent chez la reine de la musique », a expliqué le magazine Fortune.
Ce qui est certainement vrai aussi pour les autres femmes incluses dans la liste. Et qui sait, peut-être qu’un jour, vous aussi, vous les rejoindrez pour défendre la cause des femmes ?
*en anglais