Mieux utiliser ses ressources, moins gaspiller et plus recycler. Voilà 50 ans que les États-Unis travaillent dans ce sens, depuis l’adoption de la première loi nationale sur le traitement des déchets.

La journée mondiale de l’environnement, ce 5 juin, est une bonne occasion de faire un bilan des progrès accomplis. L’événement parrainé par l’ONU met en avant des pratiques bonnes pour la planète. Le thème, cette année : « Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération. »

« Consommer avec modération, ça veut dire vivre dans les limites de la planète afin d’assurer un avenir sain », déclare le PNUE, le Programme des Nations unies pour l’environnement. Cet idéal repose sur un fait indéniable : si la croissance, le développement et la population continuent d’augmenter au même rythme qu’actuellement, les ressources de la Terre seront loin de suffire pour répondre à la demande des habitants de la planète.

Des bouteilles amassées dans une décharge. (© AP Images)
Le programme de recyclage de l’État de l’Oregon fabrique de l’asphalte pour les routes et des systèmes d’évacuation pour les décharges avec du verre pilé. (© AP Images)

En 1965, une loi fédérale a instauré pour la première fois des normes visant le traitement des déchets solides aux États-Unis. Et en 1976, la loi Resource Conservation and Reclamation Act*  a fait un énorme bond en avant en mettant l’accent sur la prévention de la pollution et en impliquant les autorités du gouvernement à tous les niveaux.

Les États, les grandes villes et les petites communes ont le pouvoir de développer leurs propres stratégies. Cependant, le concept de « gestion intégrée des déchets » sous-tend à toutes les politiques de gestion des déchets. Ce qui veut dire :

  • Réduire à la source pour empêcher la création de déchets et encourager la réutilisation.
  • Recycler et composter pour promouvoir la récupération au lieu de l’élimination.
  • Enfouir et brûler les déchets, ce qui permet de les éliminer de façon plus sûre.

Les progrès des États-Unis dans la campagne réduire*, réutiliser* et recycler* sont constants.

Le taux de recyclage national s’élève à presque 35 % de tous les déchets produits, bien que les politiques varient énormément d’un État à l’autre. Par exemple, 10 États possèdent des consignes obligatoires* sur les conteneurs. Quand on achète une boisson, on paie une consigne qui est remboursée quand on rapporte la bouteille vide.

Un ouvrier manipule une machine dans une usine de construction automobile. (© AP Images)
La société Ford Motor produit moins de déchets lors de la fabrication des automobiles. (© AP Images)

Beaucoup de villes et de comtés mettent en place des mesures de recyclage obligatoire pour mieux gérer les déchets générés par les populations urbaines à forte densité. Dans les villes* comme Phoenix, New York, Seattle et San Francisco, le taux de recyclage du verre, du métal et du papier est élevé.

Au delà des initiatives du gouvernement, les fabricants utilisent délibérément moins de matériaux et ils en réutilisent plus. Les grands constructeurs Ford* et General Motors* ont fait beaucoup de progrès pour minimiser les déchets générés lors de la construction des automobiles.

Dans le secteur des boissons, les fabricants ont constaté qu’ils pouvaient fabriquer des conteneurs pour leurs produits* avec 25 % de plastique en moins qu’il y a des dizaines d’années. Résultat : 114 000 tonnes de plastique en moins dans nos décharges, chaque année.

Vous n’avez probablement pas l’occasion de réorganiser les ressources utilisées par un secteur tout entier, mais la promotion du recyclage et de la réduction des déchets est à la portée de tous. Le PNUE propose des idées d’activités à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement. Choisissez-en une et faites-la connaître !

 

*en anglais