Renforcer la sécurité énergétique dans la zone indopacifique

Propreté, rentabilité, sécurité : ce sont les trois piliers des collaborations du gouvernement des États-Unis dans la zone indopacifique en matière d’énergie.

L’énergie est le moteur d’une économie moderne, et les États-Unis apportent leur concours pour « développer des marchés énergétiques durables et sûrs dans l’ensemble de la zone indopacifique », déclare le secrétaire d’État Michael Pompeo.

En juin, par exemple, l’Agence des États-Unis pour le développement international a annoncé un projet avec la Banque asiatique de développement dont le but est de mobiliser 7 milliards de dollars d’investissements pour des projets énergétiques dans cette zone.

Dans le même esprit, le programme du gouvernement américain Asia EDGE « Enhancing Development and Growth through Energy » (Renforcer le développement et la croissance par le biais de l’énergie) a déjà mobilisé plus de 1,5 milliard de dollars en investissements publics et privés destinés à 11 projets d’énergies renouvelables en Indonésie, y compris le premier champ éolien du pays dans la province du Sulawesi du Sud. Résultat : l’Indonésie est en mesure d’échanger de l’électricité avec ses pays voisins, tels que le Bangladesh, le Bhoutan, l’Inde, le Népal et le Sri Lanka.

Comme les gouvernements à eux seuls n’ont pas les capitaux nécessaires pour répondre aux besoins de la vaste infrastructure régionale, le secteur privé leur est un partenaire indispensable. Au Vietnam, l’entreprise AES Corporation, dont le siège est en Virginie, a récemment remporté l’appel d’offres pour la construction d’une centrale à gaz naturel de deux gigawatts fonctionnant au cycle thermodynamique combiné. Ce projet représente un investissement de 1,5 milliard de dollars dans l’avenir énergétique du Vietnam.

D’autres partenariats énergétiques comprennent :

De tels projets formés avec les États-Unis ne laissent pas les pays aux prises avec des dettes insurmontables, n’érodent pas la souveraineté nationale et ne détruisent pas l’environnement. « Nous voulons des transactions transparentes, et non des pièges de la dette », a déclaré en mars le secrétaire d’État Michael Pompeo.