Deux femmes formant chacune la moitié d’un cœur avec les mains, un lac en arrière-plan (Département d'État)
Farwa Manekia (à droite), du Pakistan, s’est rendue dans le Michigan en 2010 dans le cadre du programme Kennedy-Lugar Youth Exchange & Study Abroad. Les Pakistanais constituent le plus grand groupe d'anciens participants aux programmes d'échange du gouvernement américain. (Département d'État)

Le partenariat américano-pakistanais remonte à la fondation du Pakistan en tant que nation, en 1947.

Voici un aperçu de moments marquants dans les relations diplomatiques et l’amitié entre ces deux pays au cours des 75 dernières années.

Harry Truman souriant, le bras droit tendu, avec le Premier ministre pakistanais Liaquat Ali Khan à sa gauche (Bibliothèque et musée présidentiels Harry S. Truman)
(Bibliothèque et musée présidentiels Harry S. Truman)

Les États-Unis ont été l’un des premiers pays à reconnaître le Pakistan. Le 14 août 1947, le président Harry S. Truman a en effet envoyé un message de félicitations à Mohammed Ali Jinnah, « le concepteur du rêve qui est devenu le Pakistan* », dans les termes de l’ancien locataire de la Maison Blanche. Les relations diplomatiques officielles ont été établies le lendemain. Ci-dessus, Harry Truman (à gauche) et le Premier ministre pakistanais, Liaquat Ali Khan (au centre), se rencontrent à Washington le 3 mai 1950, lors de la visite de M. Khan aux États-Unis.

2 femmes assises sur un chameau et entourées d'hommes (© AP Images)
(© AP Images)

Jacqueline Kennedy s’est rendue au Pakistan en 1962, une première pour l’épouse d’un président américain*. Elle a visité des sites du patrimoine moghol à Lahore et est allée à la passe de Khyber, à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan. Ci-dessus, Jacqueline Kennedy (à droite) et sa sœur, Lee Radziwill, se promènent à dos de chameau.

Un ouvrier accroupi sur un tas de cailloux près des tunnels d’un barrage en construction (© AP Images)
(© AP Images)

Dans les années 1960, le gouvernement américain a aidé à financer la construction des barrages hydroélectriques de Mangla et de Tarbela. Ci-dessus, un ouvrier pakistanais travaillant sur le projet du barrage de Mangla en 1963 fait une pause. Plus tard, les États-Unis contribueront à la construction du barrage de Gomal Zam.

Des gens écoutant des musiciens (© Bettmann/Getty Images)
(© Bettmann/Getty Images)

Au cours de la première année de son mandat, le président Richard Nixon s’est rendu au Pakistan avec son épouse, Pat. Le président a été charmé par l’hospitalité pakistanaise*, qui « ne peut être surpassée par celle d’aucun autre peuple au monde ». Ci-dessus, la Première dame écoute des musiciens de qawwali lors de sa visite dans une école pakistanaise, le 1er août 1969.

Jimmy Carter écoutant un homme parler, d'autres personnes derrière eux (© Wally McNamee/Corbis/Getty Images)
(© Wally McNamee/Corbis/Getty Images)

Le président pakistanais Mohammad Zia ul-Haq (à gauche) s’exprime après une réunion à la Maison Blanche, le 3 octobre 1980, avec le président Jimmy Carter et le conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski (deuxième rangée, au centre). « Le peuple des États-Unis éprouve la plus grande admiration* pour le courage du peuple et des dirigeants de la grande nation du Pakistan », a déclaré M. Carter.

Le président George W. Bush, souriant, entouré de jeunes joueurs de cricket (© Mandel Ngan/AFP/Getty Images)
(© Mandel Ngan/AFP/Getty Images)

Le président George W. Bush (au centre) et le président du Pakistan Cricket Board, Shahryar Khan (deuxième à partir de la droite), posent pour une photo de groupe avec de jeunes joueurs de cricket lors d’une démonstration de ce sport le 4 mars 2006, à l’ambassade des États-Unis à Islamabad.

Des personnes sortant des sacs d’un hélicoptère (Corps des Marines des États-Unis)
(Corps des Marines des États-Unis)

En 2010, lorsque les fortes inondations provoquées par la mousson dans de nombreuses régions du Pakistan ont affecté des millions de personnes*, les États-Unis se sont mobilisés. Ci-dessus, des Marines américains aident des civils pakistanais à décharger des fournitures de secours d’un hélicoptère, le 18 août 2010, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa.

Le vice-président Joe Biden et le président pakistanais Asif Ali Zardari sur le point de se serrer la main (© B.K. Bangash/AP Images)
(© B.K. Bangash/AP Images)

Le vice-président Joe Biden rencontre le président pakistanais Asif Ali Zardari au palais présidentiel à Islamabad, le 12 janvier 2011. À cette occasion, Joe Biden a qualifié les relations entre les États-Unis et le Pakistan d’« absolument vitales* ».

Lumière du soleil traversant une rangée d’arcades ornées de motifs peints (Ambassade des États-Unis à Islamabad/Imran Babur)
(Ambassade des États-Unis à Islamabad/Imran Babur)

L’ambassade des États-Unis au Pakistan et le Fonds des ambassadeurs américains pour la préservation culturelle ont contribué à la restauration de 31 sites historiques, dont certains sont vieux de 2 000 ans. Les bâtiments restaurés comprennent des monastères bouddhistes, des monuments hindous, des vestiges de l’empire moghol et le sanctuaire Hazrat Khwaja Ghulam Farid à Kot Mithan, au Pendjab (photo ci-dessus).

Des journalistes tenant des microphones en direction du président Obama et du Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif (© Pablo Martinez Monsivais/AP Images)
(© Pablo Martinez Monsivais/AP Images)

Le président Barack Obama a mis en relief la coopération* « non seulement sur les questions de sécurité, mais aussi sur les affaires économiques, scientifiques et éducatives », lors de sa rencontre avec le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, le 22 octobre 2015, à la Maison Blanche.

Des hommes debout derrière de grands cartons contenant des vaccins contre la COVID-19 (Gouvernement des États-Unis)
(Gouvernement des États-Unis)

Le gouvernement américain fait don de 61,5 millions de doses de vaccin contre la COVID-19 et de 16 millions de doses de vaccins pédiatriques pour soutenir la lutte du Pakistan contre le virus. En juillet 2022, les deux pays ont lancé le dialogue américano-pakistanais sur la santé* qui vise à renforcer la coopération.

Un groupe de personnes souriantes, posant pour une photo (PUAN/Sajjad Al)
(PUAN/Sajjad Al)

Plus de 37 000 Pakistanais sont d’anciens participants à des programmes d’échange du gouvernement américain*, ce qui constitue le plus grand contingent. Ci-dessus, quelques-uns d’entre eux ont rencontré des personnalités des secteurs public et privé, le 16 juillet, lors d’une réunion de la section de Gilgit du Pakistan-U.S. Alumni Network (PUAN), dans le nord du pays.

Antony Blinken serrant la main du ministre pakistanais des Affaires étrangères (Département d'État/Freddie Everett)
(Département d’État/Freddie Everett)

Le secrétaire d’État, Antony Blinken (à gauche), et le ministre pakistanais des affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, ont discuté de l’élargissement du partenariat en matière de climat, d’investissement, de commerce et de relations interpersonnelles lors de leur première rencontre en tête-à-tête, le 18 mai 2022 à New York. Le secrétaire d’État a vu dans cet entretien « une occasion importante de parler des nombreuses questions sur lesquelles nous travaillons ensemble* ».

*en anglais