
Les femmes entrepreneures qui sont en train de transformer des vies et de propulser la croissance économique seront au premier plan du Sommet mondial de l’entrepreneuriat* (GES) qui se tiendra du 28 au 30 novembre à Hyderabad, en Inde.
Des femmes tout comme Sasha Kramer.
Cette entrepreneure a cofondé le groupe Sustainable Organic Integrated Livelihoods (SOIL) à Haïti, en 2006, l’année même où elle a obtenu son doctorat en écologie de l’université Stanford en Californie. L’organisation SOIL est axée sur l’assainissement écologique, un processus qui vise à réinjecter dans le sol les nutriments présents dans les déchets humains au lieu de polluer les sources d’eau potable.
Quelque 1 500 entrepreneurs en démarrage, investisseurs providentiels, dirigeants d’entreprise et responsables gouvernementaux sont attendus au Sommet mondial de l’entrepreneuriat. Sasha Kramer a récemment parlé de de son expérience.
Q : Quels obstacles avez-vous rencontrés en tant que femme entrepreneure ?
R : Les femmes font souvent face au scepticisme et à l’incrédulité sur le lieu de travail, et en particulier dans les domaines traditionnellement masculins tels les sciences ou la technologie. J’ai affronté le scepticisme en remettant en question le statu quo, mais avec respect, et en faisant entendre ma voix chaque fois que je trouvais que celle-ci et ma présence étaient réduites au silence.
Q : Quels conseils donneriez-vous aux filles qui rêveraient de créer leur entreprise ?
R : Écoutez les autres et profitez de leur expérience, faites preuve de respect et d’humilité, mais ne vous laissez pas démonter ; et n’ayez jamais peur de prendre place à la table ou de demander aux autres ce dont vous avez besoin, que ce soit de leur temps, de leur soutien ou de leurs connaissances.
Q : Quel a été l’aspect le plus personnellement satisfaisant de votre travail ?
R : J’ai été inspirée par le fait que ce genre d’efforts fait des émules dans le monde entier. Il y a dix ans, quand on a fondé SOIL, notre travail était plutôt inhabituel. Aujourd’hui, on fait partie d’une alliance officielle de praticiens à l’œuvre sur des solutions d’assainissement semblables à travers le monde. Et je suis impressionnée par le dynamisme croissant associé à ce concept, à savoir que l’assainissement représente beaucoup plus que des toilettes.
Une version plus étoffée* de cet article a été publiée sur le site web de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) dans le cadre d’une série créée à l’approche du Sommet mondial de l’entrepreneuriat et disponible sur Medium.com.
*en anglais