Solaire, éolien : la nouvelle manne énergétique du Texas ?

Trois éoliennes et des panneaux solaires (Shutterstock)
(Shutterstock)

Qui dit Texas, dit pétrole. Dans l’ouest de l’État, l’image de vastes prairies hérissées de tours de forage est quasi-mythique. Mais les temps changent : bientôt, des panneaux solaires et des éoliennes pourraient faire de l’ombre aux derricks.

Il faut dire que le Texas a des atouts à la mesure de sa superficie :

De vastes espaces

L’un des tout derniers projets solaires implantés dans la région, Alamo 6 occupe une superficie grande comme 900 terrains de football américain. D’autres centrales photovoltaïques de taille texane devraient voir le jour : d’ici 2029, elles fourniront plus de 10 % de la production d’énergie de l’État.

Un fief de la technologie

La nouvelle génération d’éoliennes pourrait bien nous venir du Texas : l’université Texas A&M* participe à un concours portant sur le développement de technologies capables de doubler le rendement de chaque panneau solaire.

Un climat rigoureux

L’éolien assure déjà 10 % de la production d’électricité du Texas, et dans l’ouest de l’État le vent souffle particulièrement fort la nuit. Dans la journée, les panneaux photovoltaïques peuvent capter les rayons du soleil et, la nuit, les turbines peuvent tourner à plein rendement : une bonne recette pour une alimentation fiable et rentable en électricité à l’aide de ressources renouvelables.

Quelques éoliennes dans une plaine, avec un derrick sur la droite (Shutterstock)
Dans l’ouest du Texas, des éoliennes viennent s’ajouter aux tours de forage du pétrole. (Shutterstock)

C’est déjà ce qui se passe à Georgetown, une ville située en plein cœur du Texas et qui prévoit de miser à 100 % sur le solaire et l’éolien d’ici 2017.

La chute des coûts, l’amélioration du rendement et le climat ensoleillé du « Lone Start State » font de l’énergie solaire un choix économique logique pour les Texans.

« Je ne suis pas du genre écolo, à embrasser les arbres », commente Billy Chapman, chef de travaux à OCI Solar, dans une interview accordée au Wall Street Journal*. Mais « dans des endroits comme ça (…), le solaire, c’est logique ».

 

*en anglais