Le Congrès américain vient de présenter une proposition de loi pour prolonger de dix ans et améliorer l’AGOA, la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique.

L’AGOA, votée en 2000, facilite l’exportation de la plupart des produits d’Afrique subsaharienne vers les États-Unis, grâce à un système de préférence commerciale.

Grâce à elle, les pays africains admissibles ont exporté des milliers de biens et services vers les États-Unis en franchise de droits. Produits alimentaires de spécialité, verrerie, maroquinerie en passant par l’horlogerie et le textile… les secteurs qui ont bénéficié des avantages de l’AGOA sont multiples.

« Depuis l’introduction de ce programme, les exportations de produits non pétroliers ont plus que triplé », expliquent le représentant au commerce extérieur Michael Froman et la conseillère à la sécurité nationale Susan Rice dans un blog du 23 avril.

« Nous nous félicitons que la proposition de loi (…) non seulement proroge l’AGOA pour la plus longue durée de son histoire mais aussi apporte des améliorations qui vont moderniser et accroître les performances de ce programme », continuent les deux ambassadeurs.

Depuis son entrée en vigueur, la loi a permis de diversifier les exportations africaines, d’attirer davantage d’investissements étrangers en Afrique et d’encourager la mise en place de normes sur le lieu du travail.

« Les investissements américains en Afrique créent de bons emplois et des revenus supérieurs pour les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique », indiquent Michael Froman et Susan Rice. De son côté, le président Obama a également affirmé à maintes reprises son soutien à la prolongation de l’AGOA.

Selon des groupes commerciaux du secteur de l’habillement, les exportations de produits non pétroliers effectuées dans le cadre de l’AGOA sont à l’origine d’environ 350 000 emplois directs et de centaines de milliers d’emplois indirects.