Tillerson applaudit les efforts de l’Union africaine en matière de sécurité

Rex Tillerson et Moussa Faki assis à une table de travail (© Jonathan Ernst/AP Images)
Le secrétaire d’État Rex Tillerson (à gauche) avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki (Tchad), à Addis-Abeba (© Jonathan Ernst/AP Images)

Lors de la première étape de sa tournée en Afrique qui se déroulera du 6 au 13 mars, le secrétaire d’État Rex Tillerson a qualifié l’Union africaine de « force pour le bien » dans la région.

Les États-Unis sont reconnaissants envers l’Union africaine du rôle qu’elle joue « dans la recherche de solutions pour aider ce continent à progresser vers une plus grande stabilité », a déclaré le haut responsable lors d’une réunion avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, qui s’est tenue le 8 mars à Addis-Abeba.

Pour sa part, M. Faki a déclaré que la visite du secrétaire d’État survenait « à un moment où l’Afrique est fermement engagée sur la voie de l’intégration et des réformes ».

Le chef de la diplomatie américaine a félicité l’Union africaine d’avoir désigné 2018 comme étant l’année de la victoire dans la lutte contre la corruption. « Qu’il s’agisse d’ententes secrètes de haut niveau ou de petits pots-de-vin payés dans la rue, la corruption vole vraiment des ressources précieuses aux créateurs d’emplois et aux entrepreneurs », a souligné M. Tillerson.

Les États-Unis soutiennent l’Union africaine – un groupe de chefs d’État de 55 pays du continent – depuis sa création en 2002. C’est d’ailleurs le premier pays non africain à avoir une mission auprès de cette institution. La prévention des conflits, l’atténuation des conflits et les opérations de maintien de la paix figurent parmi les domaines prioritaires des relations entre les États-Unis et l’Union africaine.

Pour son premier voyage en Afrique, M. Tillerson se rendra dans cinq pays –  Djibouti, Éthiopie, Kenya, Nigéria et Tchad – pour discuter avec leurs dirigeants des efforts en cours visant à lutter contre le terrorisme et à renforcer les liens économiques.