Tout le monde mérite d’avoir un toit au-dessus de la tête . . . ce jour-là aux USA

Des portraits gigantesques tapissent les murs d’un bidonville de Rio de Janeiro, au Brésil. Ces photos font partie d’une exposition réalisée par l’artiste français JR, intitulée « Les femmes sont des héros ». (AP Images)

Imaginez qu’au réveil le matin vous ne sachiez pas où vous trouverez un abri pour passer la prochaine nuit. C’est le quotidien de plus de 100 millions de SDF dans le monde. En outre, selon l’organisation sans but lucratif Habitat for Humanity, deux milliards d’habitants de la planète vivent dans des bidonvilles.

Chaque année, le premier lundi d’octobre, les Nations unies marquent la Journée mondiale de l’habitat pour encourager la prise d’actions destinées à mettre fin à la pauvreté et à la situation des SDF à travers le monde. L’ONU entend aussi rappeler qu’un abri adéquat est un droit fondamental pour tout le monde, partout.

Aux États-Unis, de multiples acteurs proposent des solutions innovantes à la pénurie d’abris – dans ce pays et à l’étranger. Étudiants, groupes œcuméniques, entrepreneurs, architectes et urbanistes, tous se mobilisent. Avec le soutien de bénévoles et de bailleurs de fonds, Habitat for Humanity a participé à la construction et à la remise en état de plus de 800 000 logements à travers le monde.

L’organisation Second Wind Cottages et d’autres groupes du même genre construisent des mini-maisons pour que les personnes démunies puissent connaître la sécurité et la dignité.

Innovative tiny house for World Habitat Day (AP Images)
Une mini-maison, comme celle-ci dans le Wisconsin, apporte une mesure de sécurité et d’espoir aux sans-abri. (AP Images)

« Donnons la voix aux bidonvilles » : c’est le thème qu’a retenu l’ONU cette année pour la Journée mondiale de l’habitat. Son objectif est de sensibiliser l’opinion aux conditions de vie dans les quartiers insalubres, de se mettre à l’écoute de leurs habitants et de leur donner le moyen de s’exprimer sur la manière d’améliorer leurs conditions de vie.

On peut maintenant écouter les récits personnels de ces personnes habituées à vivre dans l’anonymat et qui ne savent ni quand ni comment leur situation pourra changer.