Octavia Spencer, à gauche, qui joue le rôle de Dorothy Vaughan dans le film “Les figures de l’ombre”, salue Katherine Johnson, surnommée « l’ordinateur humain » de la NASA, lors d’une réception organisée par l’agence spatiale américaine. (NASA)

Hollywood a produit bon nombre de films sur l’espace et la NASA, mais jamais aucun comme celui-ci, dont la sortie est prévue pour le 25 décembre.

Un nouveau long métrage intitulé “Les Figures de l’ombre” met au jour les travaux de trois Afro-Américaines qui ont été le cerveau de certaines des missions les plus cruciales de la NASA.

L’actrice Taraji Henson joue le rôle principal, incarnant Katherine Johnson, la mathématicienne de génie née en milieu rural, en Virginie-Occidentale, et qui avait calculé les trajectoires des fusées transportant les premiers Américains dans l’espace. Octavia Spencer et Janelle Monáe jouent respectivement le rôle des scientifiques Dorothy Vaughan et Mary Jackson. Ces trois Afro-Américaines douées en maths et en sciences travaillaient au Langley Research Center, en Virginie, au temps de la ségrégation.

Michelle Obama (© AP Images)
« On ne tournait pas de films comme ça quand j’étais jeune », a déclaré Michelle Obama lors de la projection du long métrage “Les Figures de l’ombre”. (© AP Images)

« On parle ici du fait d’être la première femme dans une salle remplie d’hommes, tous blancs, à une époque où cela ne se faisait pas, a souligné Taraji Henson. Je ne pense pas que beaucoup de gens auraient pu le faire. Le courage qu’il a fallu ne serait-ce que pour entrer dans cette salle témoigne de sa bravoure, de sa ténacité et de son intelligence », a ajouté l’actrice en rendant hommage à Katherine Johnson.

Avant d’accomplir son voyage historique en orbite, en 1962, l’astronaute John Glenn se méfiait des calculs de trajectoires faits par ordinateur tant que Katherine Johnson ne les avait pas personnellement vérifiés.

Pour Michelle Obama, “Les Figures de l’ombre” démontre tout ce qu’on peut accomplir quand on a foi en son propre potentiel. « Comme Katherine Johnson l’a dit – et je cite – elle a dit : “Persévérez. Quel que soit le problème, on peut le résoudre”. »