À Porto Alegre, au Brésil, les nouvelles constructions d’habitations, de routes et de magasins risquent d’être fragilisées par des températures et des précipitations en hausse.

Dans le comté de Sonoma, en Californie, ce sont les grands vins qui risquent de subir les affres des phénomènes météorologiques extrêmes.

Ces deux lieux sont aujourd’hui à l’avant-garde d’un mouvement en faveur de l’utilisation de la technologie pour s’adapter aux effets du changement climatique, qu’il s’agisse du réchauffement ou des conditions météo extrêmes.

Cet effort à la pointe de la technologie s’appelle le Partnership for Resilience and Preparedness* (PREP, ou partenariat pour la résilience et la préparation).

Aujourd’hui, aux États-Unis, la plupart des données sont collectées par des universités et des agences scientifiques comme la NASA ou la NOAA. Les informations sont souvent difficiles d’accès et très techniques.

C’est là que le PREP entre en jeu. Le partenariat rassemble des données et les présente de manière à pouvoir être consultées facilement*, avec des « tableaux de bord* » conviviaux et des ensembles d’informations personnalisées.

« Il n’y a rien de plus important que de rendre ce pays, et les autres pays dans le monde, plus résistants aux effets du changement climatique », explique Ellen Stofan*, directrice scientifique à la NASA.

(Les partenariats permettent de faire le lien entre l’info et l’action climat. C’est pourquoi on participe à #PREP4Climate)

Porto Alegre utilise les prévisions de température et de précipitation réunies dans PREP afin de protéger ses infrastructures essentielles et de construire tout en tenant compte du climat.

Le comté de Sonoma s’est servi du partenariat pour anticiper les futures pénuries d’eau, jusqu’au siècle prochain. Des informations qui lui permettront de mieux gérer ses réserves d’eau.

Le partenariat est né de la Climate Data Initiative* (l’initiative pour l’information sur le climat) lancée par le gouvernement Obama. Il fait appel aux meilleurs experts au sein et en dehors du gouvernement, souligne Ellen Stofan. Les partenaires comptent parmi eux Microsoft, Google, Amazon Web Services, la NASA, le World Resources Institute* et la société de représentation des données Vizzuality*.

Les gouvernements aussi s’intéressent à PREP : 22 pays, dont les États-Unis, le Bangladesh, le Mexique, l’Allemagne, le Kenya et le Japon, ont signé la Joint Declaration on Harnessing the Data Revolution Resilience*, un effort destiné à rendre les outils de recueil d’informations aussi inclusifs et efficaces que possible.

Si vous cherchez à agir pour le climat, ou si les informations liées au climat vous intéressent, devenez un des testeurs de PREP*. Les développeurs du site cherchent à l’agrandir et souhaitent prendre en compte votre avis !

 

*en anglais