En 2014, Rady Mom a remporté une victoire historique en devenant le premier Cambodgien-Américain à être élu à un siège de l’Assemblée de l’État du Massachusetts. Un exploit qu’il a répété au scrutin de 2016 – marqué, cette fois-ci, par un aspect historique différent.
En effet, Rady Mom a battu son rival républicain, Kamara Kay, dans une course qui, pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, opposait deux candidats d’origine cambodgienne au même siège de l’Assemblée législative d’un État.
Ajoutons que pendant la primaire démocrate, Rady Mom avait aussi battu un Cambodgien-Américain, le candidat Cheth Khim.
« C’est un pays où règne la liberté*, et c’est très bien quand d’autres candidats cambodgiens se présentent contre moi », a déclaré Rady Mom à la VOA, au début de l’automne.
En sa qualité de député, Rady Mom représente la 18e circonscription de Middlesex, qui comprend la ville de Lowell. Après Long Beach, en Californie, Lowell est l’agglomération qui compte le plus grand nombre de Cambodgiens-Américains.
En dépit de leurs différences d’opinion quant aux solutions à apporter aux questions locales, Rady Mom et Kamara Kay ont vécu un parcours plutôt similaire dans la vie avant de s’affronter aux urnes.
Tous deux survivants du génocide cambodgien des années 1970, les futurs adversaires politiques ont fui leur pays en proie à la guerre au début des années 1980. Après avoir obtenu la citoyenneté américaine, une dizaine d’années plus tard, ils se sont tous deux installés à Lowell, une ancienne ville industrielle sur le fleuve Merrimack.
Adaptation d’articles parus initialement sur la Voix de l’Amérique.
*en anglais